La cinéaste, dans la peau d’un des prestigieux invités de cet événement, a représenté le 7e art camerounais avec fierté.
« Mon séjour aux Etats-Unis s’est bien passé. La première projection ne s’est pas déroulée comme je le voulais car il n’y avait pas beaucoup de monde, mais la deuxième été trè réussie. Le public a répondu présent », a-t-elle déclaré.
La jeune réalisatrice a conquis le cinéma international avec son film sur cette dure réalité des belles de nuit, qui au-delà de ce métier pour lequel elles vendent leur corps, sont d’abord des femmes, des mères.
S’il a connu la consécration en étant le premier film camerounais à faire l’ouverture des Ecrans Noirs en 2013, « W.A.K.A. » reste une leçon de vie saisissante, et visiblement un véritable piège pour festivals à succès.
Françoise Ellong, toute émue de cette escapade hollywoodienne, est revenue du pays de l’Oncle Sam des étoiles pleins les yeux. Une expérience à renforcer la passion et la décision de cette cinéaste déjà bien engagée.
Celle qui, plus jeune, écrivait déjà des lettres de trois kilomètres à son oncle installé en France, touche à l’art très vite, avec le métier d’écrivain. A 11 ans, elle quitte le Cameroun et rejoint l’Hexagone, sa nouvelle maison. Son talent pour l’écriture s’affine, et du roman elle passe au scénario.
A force de bataille – faire des films n’est pas aussi facile qu’on le croit de l’autre côté – elle fait son nid dans le cinéma indépendant. Sa casquette d’écrivaine, ses prochains films et ses ambitions dans le cinéma, elle en parle en toute franchise dans une interview accordée à CT.