Après la photo d'elle en train de s'embrasser langoureusement avec une femme en Suisse, Brenda Biya revient à la charge, cette fois avec une publication dans la quelle, elle affirme qu'elle ne peut plus se cacher.

La fille du chef de l'Etat camerounais a décidé d'humilier ce dernier en faisant exactement ce qu'il combat par ses convictions: l'homosexualité. En effet, Paul Biya fait parti des personnalités africaines à déclarer haut et fort que cette pratique ne sera pas tolérée au Cameroun.
Voilà sa propre fille qui s'affiche et on peut l'imaginer, à la grande douleur de ce dernier.

Ainsi dans sa publication sur Snapchat, Brenda Biya a déclaré qu'elle ne veut pas faire comme toutes les personnes qui font des sales choses entre 4 murs la nuit, loin des regards, mais vendent une autre (fausse) image en société.

"Je sais que l'homosexualité est interdite en Afrique, on veut vous faire croire ailleurs qu'on accepte tout le monde, mais la vérité c'est que, les gens ne peuvent accepter que ce avec quoi ils sont d'accord...et il y'a encore beaucoup de racisme et de jugement dans ce monde. C'est drôle parce que avant, j'avais une réputation que les gens aimaient/respectaient, et puis du jour au lendemain, j'ai été effacée. Là, je suis fatiguée, très fatiguée… Tout le monde se fiche des difficultés que je traverse, de ce que je vis, et je n'ai que moi pour porter tout ce poids sur mes épaules…", écrit-elle

"Le Cameroun n'est pas et ne sera jamais parfait. Les gens ne sont intéressés que par l'argent, le suivisme et leur statut social. Ils cachent tout le reste entre leurs quatre murs, seules les apparences comptent pour eux. Moi je sais ce que je suis, ce que j'aime et ce que j'ai déjà fait comme expériences...Mes semblables ne me soutiendront probablement jamais, parce qu'ils aiment faire leurs (sales) choses dans le noir. Je suis fière de voir d'autres personnes qui sont acceptées par leurs communautés", ajoute t-elle.

"La culture occidentale m'a rejetée, la culture africaine aussi. Et je suis fatiguée d'avoir à me justifier. La société ne peut pas me coller une étiquette, il n'y'a que moi pour définir qui je suis. Si vous ne m'aimez pas, pas grave. Enfin, le secret est dehors. J'ai été mise au pied du mur, donc obligée de révéler ma vérité...", renchérit Brenda Biya.