Culture of Wednesday, 15 May 2024

Source: Arol Ketch

Hoigen Ekwalla : l'artiste timide tombeur des femmes

Il s’est éteint à l’hôpital Laquintinie de Douala, le jeudi 23 Octobre 2008 à 49 ans. Il s’est éteint à l’hôpital Laquintinie de Douala, le jeudi 23 Octobre 2008 à 49 ans.

De sa beauté légendaire, il faisait frémir le cœur des jeunes femmes. L'homme était pourtant calme, à la limite, timide mais il séduisait ces dames. Elles n'avaient d'yeux que pour lui.

De son vrai nom Ekwalla Mpouli Eugene, il est né le 13 juin 1959 à Douala.
Il est très tôt piqué par le virus de la musique et consacre son temps libre à l’écriture de ses textes.

Ekwalla Mpouli Eugène, plus connu sous le nom de Hoigen Ekwalla, fait son entrée sur la scène musicale camerounaise en 1982.
Féru de musique, Hoigen se lie d’amitié avec Djene Djento. Ensemble, ils écument les cabarets de la ville.

Nkotti François lui permet de chanter pour la première fois dans un groupe. Très doué à la guitare, il s’envole pour paris dans les années 1980 pour son 1er album. S’ouvre alors une carrière florissante pour ce natif de Douala, qui enchaîne des titres à succès.
Il se démarque grâce à un Makossa rythmé mais peut aussi faire preuve de douceur comme en témoigne son titre : vérité.
Hoigen Ekwala a fait les beaux jours de la musique camerounaise. Avec son actif, une plusieurs albums et autant de succès auprès du public.
On ne comprend toujours pas pourquoi le titre Chat Botté n’a pas remporté le disque d’or en 1988.
Il est sacré artiste de l’année, avec son titre à succès Mon amie vérité en 1994.

Il s’est éteint à l’hôpital Laquintinie de Douala, le jeudi 23 Octobre 2008 à 49 ans.

L’annonce de sa mort est venue assombrir le ciel étoile de la musique camerounaise et lui enlever une étoile scintillante.
Il a laissé plusieurs mélodies à la postérité : vérité, mon amie, Makossa Size, Bosinga Iyo , longue di titi nika, Ndome, Ndolam, chat botté , femmes il faut supporter etc
Quelle est votre chanson préférée d'Hoigen Ekwalla ?
Quels souvenirs gardez vous de lui ?
L’oubli est la ruse du diable
Arol KETCH