Il y a un an jour pour jour le rappeur camerounais Tenor a été victime d’un accident de voiture. Le drame a causé la mort d’Erica, une jeune femme présente dans le véhicule de l’artiste, ce dernier a ensuite été arrêté par la police et placé en détention puis libéré ensuite.

En ce jour anniversaire de sa mort, les proches de la jeune fille, décédée le 15 juillet 2021 dans ce tragique accident de la circulation au Rond-point feu rouge Bessengue à Douala, se sont mobilisés sur le lieu du drame pour exalter sa mémoire.

C’est un jour bien triste pour la famille de la jeune Erika Mouliom, décédée il y a un an jour pour jour, dans un accident de la circulation au lieu-dit Rond-point feu rouge Bessengue à Douala, région du Littoral. A l’occasion du premier anniversaire de son décès, ses proches, sous la houlette de son paternel, Joseph Mouliom, se sont mobilisés pour lui rendre hommage et exalter sa mémoire sur le lieu du drame. Ils ont déposé un bouquet de fleurs, des ballons en forme de cœur, et ont allumé des bougies sur le site en question, pour se recueillir et se remémorer cette triste matinée du 15 juillet 2022 indique Cameroon-info.

« Ma fille a été assassinée ». L’oraison funèbre prononcée par Jean Mouliom, le père de la défunte lors des cérémonies funèbres en 2021, a des allures de sentence. « Je n’accepterai pas que c’était un accident, poursuit-il. Trop de questions restent en suspens ». Ce dernier exige des réponses de la part de Tenor, qu’il tient pour responsable du décès de sa fille, survenue dans la voiture qu’il conduisait.
Contexte

Cette tragédie impliquait le rappeur camerounais Tenor, de son vrai nom Thierry Mengoumou Ayia. L’accident s’était produit alors qu’il avait livré la veille un show à l’Institut Français du Cameroun antenne de Douala, à l’occasion de la fête de l’indépendance de France. Tenor avait été interpellé le 30 juillet 2021 après deux semaines passées sous soins à l’hôpital Laquintinie de Douala, et placé sous mandat de dépôt à la prison centrale de New-Bell. Il y séjournera pendant près de deux mois, et le 27 septembre 2021, le Tribunal de première instance (TPI) de Douala-Bonanjo a accepté la demande de remise en liberté provisoire formulée par son avocat.