C’est une scène aberrante à Douala. Un couple à peine marié, demande déjà le divorce. En effet, c’est l’homme qui a suggéré le divorce car dit-il, s’être trompé de femme.
Hilaire, puisque c’est de lui qu’il s’agit, ne veut pas continuer dans le foyer qu’il a fondé il y a à peine trois mois. La demande de divorce a été introduite le 17 novembre dernier au tribunal de première instance de Douala Bonanjo. L’affaire embarrasse déjà les juges.
Selon les informations de Griote TV qui rapporte les nouvelles, c’est « après seulement trois mois de mariage, que Hilaire Martin traîne son épouse au tribunal. Motif de l’affaire : une demande de divorce d’avec Eulalie, jusque-là sa conjointe. A la stupéfaction de tout le tribunal le mariage des tourtereaux n’a eu besoin que de trois mois de vie pour voler en éclat ».
« Hilaire Martin déclare lors de l’audience qu’il s’est trompé de femme le jour de son mariage. Grand fut l’étonnement de la cour. Pour mieux exprimer son mécontentement, il continue sa plaidoirie en des mots durs : ‘J’ai épousé tout sauf une femme’ », lance-t-il au tribunal.
« Tout ce qu’elle sait faire c’est manger, dormir demander l’argent pour tout et pour rien gronder et donner des ordres. Cependant la femme que j’ai rencontrée il y’a quelques années et que j’ai décidé d’épouser était ambitieuse, économe, travailleuse et très compréhensive. Tout le contraire de celle qui habite chez moi », déplore-t-il.
« Aujourd’hui, ma vie est un enfer et cela pourrait me conduire à la mort. On dirait que j’ai épousé un démon je m’en rends compte et je me repens devant Dieu et les hommes. Mais s’il vous plaît madame la Présidente du Tribunal délivrez moi de ma bêtise avant de me retrouver à la morgue. Je préfère m’en séparer et c’est ma dernière décision », a conclu le plaignant.
Quant à sa femme Eulalie, elle plaide non coupable et dit que son mari a des fuites de mémoire, indique Griote TV. « Il a donc besoin d’un suivi médical sinon je ne comprends pas pourquoi mon homme demande le divorce alors qu’on vit harmonieusement et paisiblement dans notre domicile », se questionne l’épouse. « Aurait-il une autre que moi ?» demande-t-elle au tribunal.
« La présidente du Tribunal demande au couple sous les bruits dispersés de l’assistance qu’elle renvoie l’affaire à la prochaine audience au mois de décembre 2022, mais avant, elle leur propose un conseil à huit clos loin des regards du public », a confié notre confrère.