« Les fesses me tueront un jour », le principal concerné lui-même l’avoue avec une facilité déconcertante. La femme peut être source de bonheur et en même temps de malheur. Il faut savoir s’y prendre pour ne pas tomber dans un trou béant.

Hier, on me dit qu'on doit tourner un film. J'arrive là-bas et j'apprends que c'est un film sans montage. Dans le scénario, la fille vient, elle me gifle réellement et après, elle tombe dans mes bras et on mougou (faire l’amour, ndlr) normalement.

Vu la beauté de la petite, j'ai accepté le rôle et comme on doit faire l'amour en vrai. Mais le réalisateur là, je ne sais pas s'il était contre moi. C'est sûr qu'il doit être un sorcier. Le film commence, la fille vient et me gifle, il crie "coupez", gifle plus fort.

On reprend, la petite me gifle encore plus fort, il crie encore "coupé", on doit sentir la paire de gifle dans ses yeux. Allez, à reprendre. La fille-là n'avait pas une petite paume de main hein. Elle me gifle plus fort que les deux premières fois.

Le gars crie encore "coupez", ma chérie gifle le comme s'il avait tué tes parents. Allez, on reprend. Mes larmes avaient déjà commencé à couler dans l'affaire de "coupez, coupez", je voulais fuir mais les fesses de la petite me disaient reste mon type.

La fille me gifle encore que "baaaann". Je commence à pleurer vraiment mais le gars dit "coupez". Je suis parti vers lui et je lui ai dit : "mais mon frère, il y a quoi même ?".

La fille-là, c'est ta femme ou bien j'ai cherché ta femme ? Tu ne peux pas laisser le film couler et que je goûte aussi à la petite ? Ou bien tu penses que c'est la publicité des oreillons que je suis venu tourner ici ?

Tsuip, c'est bon, je ne tourne plus, reste avec ta fille et ton film pourri. J'ai claqué la porte et je suis parti.