Kotto Bass avait seulement 33 ans quand il est mort subitement le 20 novembre 1996. Kotto Bass ou encore Nyamsi Theodore Auger reste un des plus brillants et bien-aimé des artistes camerounais de sa génération, bien qu’il emboitait le pas de la réussite.

Même aujourd'hui, les chansons comme « Edith ndola'a ngo », nouvelle génération mixte et Concours de la patience, rempliront chaque piste de danse au Cameroun.

L'artiste véritable, malgré son handicap, Nyamsi Kotto avait seulement deux ans quand il a été diagnostiqué avec la poliomyélite. Ceci le paralysera le pied, mais pas restreindre l'enthousiasme du garçon qui déjà au Camp Berteau l'école primaire, montre sa prédisposition pour la musique. Mais dans cette circonstance, personne ne pouvait imaginer qu'il deviendrait un artiste de haut rang, qui accompagnera plus tard les grands noms de la scène de musique camerounaise.

À la fin des années 80 il a commencé à travailler dans le Studio Makassi de Sam Fan Thomas et peu après qu'il est devenu le chef d'orchestre du MBC (the Makassi Band Corporation).

À côté d'un joueur de basse doué, Kotto Bass était aussi doué avec une voix formidable, angélique. En 1993 il a contribué dans un album sur ‘L'âge d'or’: Hommage un Nelle Eyoum, une coproduction par Aladji Toure et Kouogueng Moise. C'était un tube, une couverture brillante de Ponce Rochereau qui l'a amené la gloire au Cameroun.

En 1996 il est venu avec son premier solo cd, Edith ndol'a ngo. Un album, qui était une fusion de Makossa et la musique congolaise, combinée avec sa voix soyeuse, devient un succès énorme au Cameroun et les pays voisins.

Aussi son deuxième album, « C'est comme ça » touche la barre avec des chansons comme « Concours de la patience », « Yes Bamenda » et un titre Classiques avec Franco : « Oke mado ».

Alors immédiatement la gloire montante Kotto Bass meurt subitement le 20 novembre 1996. Sa mort subite cause un choc au Cameroun. Parce que les circonstances de sa mort restent non clarifiées, beaucoup de ses fans croient qu'il a été empoisonné.