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Culture of Monday, 16 September 2024

Source: www.camerounweb.com

'Il y a encore beaucoup à faire au Cameroun' - Franglish

'Il y a encore beaucoup à faire au Cameroun' - Franglish 'Il y a encore beaucoup à faire au Cameroun' - Franglish

Dans une interview que nos confrères du Journal du Cameroun ont publié, l'artiste est revenu sur son passage au Cameroun et ce qu'il pense que du showbiz camerounais. Lecture :

Franglish au Cameroun. Comment ça s’est fait ?

J’avais commencé à discuter de ce projet avec Mt il y a deux ans, et brièvement avec Joss et Habib, qui étaient déjà ouverts à l’idée. Quand les jeunes frères n’ont pas assuré, cela m’a vraiment dérangé, car je tiens toujours à montrer le meilleur de mon pays. J’étais à New York avec Slickwood pour la campagne Alexander Wang quand Mt m’a informé que les jeunes ne suivraient pas. J’ai donc proposé une conférence téléphonique avec Habib, Joss et Joseph, qui ont immédiatement adhéré à l’idée de programmer une nouvelle date. Après quelques discussions liées aux calendriers, nous avons convenu du 7 septembre. Mon graphiste, Said Ayoub, a rapidement envoyé un flyer que tout le monde a validé. Nous avons annoncé l’événement un mois avant la date, donc avec un timing de communication serré, et c’était la première date solo de l’artiste au Cameroun.

Comment avez-vous trouvez le public et les collaborateurs camerounais ?

De mon côté, j’étais à Los Angeles, gérant beaucoup de choses à distance avec un décalage horaire de 9 heures, tout en jonglant avec ma vie de famille, car ma petite princesse Nayarra est toujours en mouvement. Sur place au Cameroun, mon équipe comprenait Yann, Floki et Alizée (régisseur et road manager). Je tiens particulièrement à saluer le travail incroyable de Joseph Mbock sur la scène et la technique. C’était probablement l’une des meilleures scènes que j’ai vues en Afrique subsaharienne. Mt, quant à elle, était également très impliquée à tous les niveaux.

Les difficultés du projet ?

Le plus compliqué dans ce genre de projet, ce sont les imprévus et les humeurs. Cela me fait sourire de voir certaines personnes s’attribuer des crédits sur un événement auquel elles n’ont participé qu’à la dernière minute… mais c’est ça, mon pays (allons seulement). M. Joseph Mbock d’Afrobit est le seul homme qui m’ait jamais employé, il y a 16 ans, avant que je ne parte tenter ma chance. Si je devais parler de lui, c’est quelqu’un qui, lorsqu’il s’engage, fait tout pour atteindre l’excellence. Cela se reflète dans le travail de ses artistes, Martins et Sabrina, actuellement en tournée médiatique au Kenya, en Côte d’Ivoire, au Nigeria et en Tanzanie. Sabrina prépare d’ailleurs un featuring surprise qui va en étonner plus d’un.
Ce projet a pu voir le jour grâce à l’intervention de Mt, plus connue sous le nom de Caramel Chérie, PDG de Worldangels, de M. Joseph Mbock d’Afrobit, et du booker et agent, fondateur de LSMprod, Liil-Serge Mbeutcha, proche de l’artiste et de son équipe suite à plusieurs collaborations antérieures.

Vous parlez beaucoup de World Angels. Pourquoi ?

Mt est une amie de la famille depuis de nombreuses années. J’ai grandi en la considérant comme une grande sœur, et elle a suivi mon parcours. Elle a été la seule à croire en moi au Cameroun à certains moments, connaissant bien mon carnet d’adresses. Elle a prouvé son excellence dans le showbiz à travers ses nombreuses entreprises, dont le Kennys, qui est aujourd’hui une référence au Cameroun.
Les artistes locaux :
Aux artistes locaux, je n’ai qu’un mot : merci. Comme je l’ai dit dans mon post, ils m’ont montré que la compétition, c’est pour les amateurs ; les professionnels collaborent. Quand j’ai appelé Tenor, mon jeune frère, et Maalhox, ils sont venus sans hésiter, et j’ai beaucoup apprécié ce geste.

Des événements à venir ?

Bien sûr, je continue de travailler pour voir qui je peux amener au Cameroun. Cela dépend aussi du soutien local. Malheureusement, au Cameroun, il est difficile d’obtenir du soutien, que ce soit financier ou structurel. J’ai souvent proposé des projets à des gens qui ont préféré payer trois fois plus cher à des étrangers plutôt que de faire confiance à un compatriote avec le même niveau de compétence et de réseau. Mais bon, ça va. Ce que je retiens de cette expérience, c’est qu’il y a encore beaucoup à faire, et que nous avons un immense potentiel au Cameroun.