Exposer sa vie ne mène nulle part. Au contraire, cela attire les mauvaises langues et les malfaiteurs qui mettront tout en œuvre pour détruire ce qu’il y a de bon. Jorel Jacques Zang jure qu’il existe des personnes qui ne sont là que pour briser les rêves. Il cite au passage le photographe Samy Lenwr dont il donne l’exemple.

En temps normal, le mariage est une occasion de réjouissances pour tous mais visiblement au Cameroun, c'est tout le contraire. On aurait dit que se marier donne le goitre à beaucoup qui malgré leurs messages hypocrites de "félicitations, vives les mariés" n'attendent que ça se passe mal pour se moquer et se réjouir de l'échec de votre mariage.

On aime voir les gens à terre, on aime voir les gens souffrir, on aime voir les gens en échec, on boude quand tout va bien pour autrui mais on se réjouit quand c'est le KO dans la vie de l'autre… Voilà où en est donc la société camerounaise de nos jours. Une société en perte totale de repères.

Une société du chacun pour soi où tes propres compatriotes prient nuit et jour pour que ta vie stagne. C'est pour tout cela qu'il faut de nos jours surtout éviter d'étaler son bonheur à la face du monde car personne ne peut être plus heureux de votre bonheur que vous-mêmes.

La sincérité n'existe plus dans le jargon camerounais. On l'a vu récemment avec le deuil de notre frère Samy Lenwr ou les chaises vides étaient les plus nombreuses à son deuil (où étaient donc ses dizaines de milliers de fans ?).

Aux "stars" de Facebook, sachez que vous n'avez pas de "fans" (mettez-vous cela une bonne fois en tête). La preuve, c'est que ce sont vos mêmes "fans" qui se moquent des échecs de vos mariages et autres aujourd'hui en publiant partout.

Les mêmes quand vous êtes dans "le ndem" applaudissent car contents de vous voir en mal. Les mêmes qui vous encensent sur vos pages sont les mêmes qui parlent mal de vous ailleurs et sur d'autres pages. Facebook, c'est uniquement le virtuel et le royaume de l'hypocrisie, donc vivez votre bonheur en secret sans trop vous exposer (je sais parfaitement de quoi je parle).

Car quand ça ndem, c'est une place. Le jour où vous allez apprendre "la discrétion", vous aurez appris la sagesse et vous n'allez plus subir les moqueries des uns et des autres.