Après ses ennuis avec Ama Tutu Muna, l’ex ministre des arts et de la culture au sujet de sa double nationalité, le Prince Ndedi Eyango a rompu avec la discrétion à la faveur des querelles qui ont court depuis environ un mois au sujet des reformes dans le domaine de la gestion du droit d’auteur de l’art musical.

L’ex président du conseil d’administration de la Société civile camerounaise de l’art musical (Socam) a publié un communiqué de presse daté du 23 juillet 2017 pour prendre officiellement position au sujet du désaccord qui oppose le gouvernement et un groupe d’artistes conduit par Sam Mbende à la suite d’une décision du Ministre des arts et de la culture de mettre sur pied une nouvelle plateforme de travail pour la création d’un nouvel organisme de gestion collective du droit d’auteur de l’art musical.

Sous sa nouvelle casquette de Président fondateur du syndicat dénommé Rassemblement des Artistes Musiciens du Cameroun (RAMCA), Prince Ndedi Eyango , guitariste et chanteur de renommé internationale demande aux artistes musiciens du Cameroun de soutenir massivement l’initiative du Ministre des arts et de la culture visant à assainir la gestion du droit d’auteur de l’art musical.

« J’invite tous les membres du Rassemblement des artistes musiciens du Cameroun, syndicats et associations partenaires à soutenir massivement la plateforme chargée de proposer des mesures en vue de la mise en place des organismes de gestion collective. Cette dernière travaille depuis plusieurs semaines dans un processus règlementaire d’assainissement et de renaissance tant attendu par la majorité des artistes musiciens. Depuis près de 15 ans, nous subissons par la faute de certains prévaricateurs véreux à cause de leurs intérêts égoïstes » écrit Ndedi Eyango.

Ainsi, après Louis Roméo N’Doumbe Dika (alias Roméo Dika), président du Syndicat camerounais des musiciens (SYCAMU), c’est au tour de « Montagnard » d’apporter sa caution à l’action du ministre Narcisse Mouelle Kombi alors que Sam Mbende, leader de la CMC (Cameroon music corporation) dénonce l’ingérence du parton des arts et de la culture.