Il est sur le point de rejoindre Kinshasa ce lundi 02 octobre, après un cours séjours à Douala au Cameroun, où il était convié pour une collaboration musicale sur la sensibilisation contre la déforestation. Une initiative louable et un festin musical auquel ont pris également part les camerounais Daphné et Phillbillbeat. Nous avons recueilli les propos de Fabregas sur le plateau de tournage du vidéogramme dudit titre…
C’est un plaisir de vous avoir parmi nous; il faut préciser que c’est à l’objet d’un projet musical porté sur la sensibilisation contre la déforestation… Déjà, vos premiers sentiments?
Merci pour l’intérêt que vous me portez, Culturebene. Vous savez, on a l’habitude d’écouter Fabregas sur d’autres thématiques tels que la Femme, l’amour, le vêtement, et là je suis invité dans un collectif pour chanter pour l’environnement. Le projet me parle beaucoup, j’y ai donné le meilleur de moi, bref vous découvrirez la chanson très prochainement pour en juger. Sinon, c’est le genre de sujet qui devrait nous interpeller, nous autres artistes, pour conscientiser les populations.
Une belle occasion qui vous a permis de vous frotter aux artistes camerounais… Comment était l’ambiance au studio?
Oooh super! Franchement j’ai adoré, c’était trop bien. J’ai toujours l’habitude de dire que Cameroun, Kinshasa, Brazzaville, Abidjan, Gabon, Sénégal, ça reste l’Afrique, on est entre nous, on est en famille, il y a le feeling qui est passé, les gens que j’ai trouvé ici sont très professionnels, ils aiment et maîtrisent ce qu’ils font. J’ai adoré la prod de Philbillbeat, au chant il y a eu Daphné, bref vous en saurez plus dans les jours à venir. Mais je puis déjà vous garantir que ce sera du lourd.
Aujourd’hui vous comptez parmi les perles musicales de Kinshasa et vous avez décidé d’encadrer d’autres jeunes… Pouvez-vous nous en dire plus?
C’est vrai que je suis en plein dans mes projets personnels, mais en ce moment je me consacre à la production de mon groupe qu’on appelle VILLA NOVA (Nouvelle Ville de la musique Congolaise), qui a une vision autre que celle qu’on a connu avec les autres chanteurs congolais. L’album s’intitule « CURSUS », il comporte 20 titres et est sorti le 02 juillet dernier dont l’extrait ZIGIDA qui tourne en ce moment. Sinon je prépare mon propre album qui sortira en 2019 qui s’intitulera « CIBLE ».
Merci pour cette exclusivité… Où en sont vos rapports avec Fally Ipupa et Koffi Olomide?
C’est des grands artistes de mon pays, je les respecte beaucoup, j’ai beaucoup d’estime pour eux. C’est tout! Ils font bien leur travail, c’est tout ce que je puis dire sur eux!
Les camerounaises aiment bien vous voir danser, surtout vos coups de reins électriques… Ça vous tente, une camerounaise comme épouse?
(Rires) Je dirais oui, déjà que je suis un africain dans l’âme et féru de notre culture; donc j’aime la femme africaine, j’aime beaucoup la femme camerounaise autant que celle congolaise. Je les aime propres, intelligentes, bref, quand on parle de femmes africaines beaucoup savent sur quoi on se réfère en termes de physique aussi…