Pour l’ancienne reine de beauté du Cameroun une ligne de conduite ne saurait remplacer un contrat.
Destituée par le Comité d’Organisation de Miss Cameroun (COMICA), Julie Cheugeu Nguimfack l’ancienne reine de beauté du Cameroun a eu un entretien avec Cameroon Tribune le quotidien national édition du 31 janvier 2017. Celle à qui le COMICA reproche le non-respect du code de conduite dit n’avoir pas signé de contrat avec le Comité que préside Ingrid Solange Amougou. «Pour moi je fus Miss Cameroun 2016. Je continue mes projets avec mon association sans changement, mais plus sous le couvert du COMICA. C’est vrai qu’on n’a pas respecté les conditions de forme, mais toujours est-il que nous n’avons plus de lien. Il y a aussi un problème lié au respect du contrat. J’ai rappelé au COMICA que je n’ai pas signé de contrat avec eux, et qu’une ligne de conduite ne saurait remplacer un contrat. Un contrat engage deux parties qui ont mutuellement des obligations. On ne peut pas s’attendre à autant de responsabilité de la part de la Miss».
Au sujet des lots attribués à Miss Cameroun, Julie Cheugeu Nguimfack déclare «le COMICA, qu’est-ce qu’il fait ? Il ne m’a jamais donné quoi que ce soit. Tous les lots que je devais recevoir, je ne les ai jamais reçus. En plus, tous les déplacements sont au frais de la Miss, ainsi que des dépenses liées à la tenue vestimentaire, aux dépôts en taxi etc. Certes l’article 17 stipule que lorsque la Miss reçoit un lot extra, le COMICA prend 50%. J’ai été d’accord avec cela, mais je leur ai dit que si une entité me verse de l’argent pour mes projets comme dans le cas de mon voyage au Nord Cameroun, ce n’est plus la même chose. Il y a des valeurs personnelles et humaines qu’on ne va pas bafouer. Que doit-on faire dans ce cas ? Appel à la jurisprudence ?».
Sur la façon dont elle a reçu la nouvelle de sa destitution survenue le 26 janvier dernier, l’ex-Miss Cameroun 2016 déclare «j’ai reçu un message du coordonnateur du COMICA la veille vers 22h qui me demandait de venir à la conférence de presse. Jeudi je m’apprêtais à lui répondre quand j’ai reçu l’appel de la 5ème dauphine qui m’a annoncé la nouvelle. Le COMICA ne m’a pas fait de la destitution en question. Je pense que cette décision intervient suite au problème lié au visa en novembre dernier. Depuis lors nous ne nous sommes plus parlé, chacun évoluant de son côté. Mes projets je les gère avec mon équipe de travail. La nouvelle que j’ai reçue d’eux c’est celle de jeudi».