Le présentateur de l’émission « Délire » diffusée sur la Crtv revient sur les raisons de sa mise à l’écart.
Dimanche 19 juin, vous avez fait une sortie sur les réseaux sociaux, après un article publié dans un quotidien de la place. Qu’est-ce qui a suscité votre courroux ?
J’ai fait cette publication par rapport à un responsable de la Crtv (Charles Ndongo, Ndlr) qui a déclaré la semaine dernière dans Cameroon Tribune que je suis malade. Depuis que cette déclaration a été faite, certaines personnes m’appellent en me demandant ce qui ne va pas avec ma santé. D’autres pensent d’ailleurs que je souffre du Vih/Sida. Après que cette déclaration a été faite dans le quotidien gouvernemental, je suis allé le 13 juin 2016 à l’hôpital central de Yaoundé pour faire des examens de scanner, du Vih/Sida, pour voir si j’avais un problème de santé.
J’ai fait au total une dizaine d’examens et les résultats m’ont été transmis quelques jours après. Lorsque j’ai pris connaissance de ces résultats, je suis allé les déposer à la direction générale de la Crtv. Ces examens prouvent que je ne suis pas malade comme cela a été déclaré par ce responsable de la Crtv. Mais jusqu’à présent je continue de m’interroger sur ce qui a motivé ce collègue à tenir des propos de telle nature sur mon état de santé.
Y a-t-il un conflit autour de « Délire » qui vous oppose aux dirigeants de la Crtv ?
Le problème a commencé lorsqu’une société brassicole a décidé de sponsoriser cinq émissions de délire à raison d’une trentaine de millions de nos FCfa. Certains gens ont pensé que cet argent devait uniquement aller dans leurs poches. Voilà pourquoi ces gens ont décidé de me mettre de côté. En ce qui me concerne, j’ai été approché par un responsable (Charles Ndongo, Ndlr) qui m’a demandé si j’étais d’accord que Délire soit sponsorisé.
J’avais apprécié cette initiative et j’ai répondu par l’affirmative. Le même responsable m’a dit que le sponsor voulait quelqu’un de plus jeune à l’antenne. Curieusement, lorsque je rencontrais mes collègues, j’étais surpris de les entendre dire que « Foly nous avons appris que tu es malade ».