Culture of Sunday, 24 January 2016

Source: culturebene.com

Je rends grâce à Dieu, et dis Merci au public- Mr Leo

Mr Leo Mr Leo

Fonyuy Nsobunrika Leonard aujourd’hui connu sous le nom Mr Leo est un jeune camerounais originaire du Nord-Ouest Cameroun.

De parents Banso (petit village au cœur de ladite région), il va pourtant grandir dans la ville de Buéa, chef-lieu de la région du Sud-Ouest où il passera tout son cursus scolaire.

Il va s’intéresser à la musique, d’où l’intégration d’une chorale du coin, dans laquelle il fera la rencontre d’autres jeunes très talentueux, qui aujourd’hui sont devenus pour la plupart des vedettes.

Parmi ces derniers, un certain Salatiel (l’un des chanteurs principaux doublé de pianiste de la chorale Ndlr). C’est à ce dernier que Mr Leo doit sa carrière qui certes n’en est qu’à son amorce, mais n’en demeure pas moins prometteuse.

Culturebene vous offre cette nouvelle étoile de la musique urbaine camerounaise…

Qui est Mr Leo ?

Je suis un jeune artiste camerounais, mes parents viennent de Banso’o, mais j’ai grandi à Buéa et j’y ai fait pratiquement toutes mes études.

Mais comment te retrouves-tu dans la musique ?

Tout part du collège, je faisais la chorale BreakThroughVoices au sein de laquelle j’ai d’ailleurs fait pas mal de rencontres notamment celle avec Salatiel. Lui il a continué son chemin après la chorale, étant bon pianiste et chanteur il s’est mis à bosser dans un Studio d’enregistre qui porte le nom « M1 », qui est très connu dans la ville.

C’est un aîné qui appréciait déjà ce que je faisais, alors de temps en temps il me tenait la main et m’y emmenait pour enregistrer des chansons, voilà comment je me retrouve dans ce monde.

As-tu des modèles dans le milieu ?

Bien sûr ; ils sont nombreux mais les noms qui me viennent à l’esprit à l’instant sont : Seal, Garou, R. Kelly, 2Face, j’en oublie un peu.

Parti de rien, avec des moyens très modestes, juste deux singles et te voilà plébiscité même sur des plus grosses scènes –on t’a notamment vu à la Présidence pour une prestation et voilà que dans le cadre de la Rentrée Culturelle 2016 le Ministère des arts et de la culture pense à toi-, comment est-ce qu’on vit ces moments qui prédestinent (certainement) à une belle carrière ?

Je ne saurai vraiment expliquer ce que je ressens ni même l’émotion qui m’habite, mais je sais une chose, c’est que chaque artiste à un rêve et c’est celui de réussir. Et je comprends mieux que jamais que pour réussir il ne faut forcément pas beaucoup d’argent, mais juste avoir la foi et travailler afin que ta fan base grandisse et que tu puisses intéresser les structures sérieuses et des personnalités.

Aujourd’hui je vois un nombre impressionnant de gens qui aiment et chantent mes chansons, je ne sais vraiment comment cela s’est fait, juste que Dieu est au rendez-vous. Je remercie infiniment le Cameroun qui aujourd’hui me porte comme tant d’autres et croit en moi.

Depuis combien de temps exactement t’es-tu lancé véritablement dans la musique ?

(Rires) Disons que ça fait 8 ans que je chante, mais c’est depuis 5 ans que m’y suis mis à fond en tant qu’artiste. Vous savez, c’est pas évident quand on n’a pas les moyens de sa politique ; mon tout premier single « E go better » est sorti en début d’année 2015 mais je n’ai pu réaliser le vidéogramme que vers la fin d’année.

Mon deuxième single « On va gérer » était déjà prêt vers Octobre 2015 alors on a pu se battre et réaliser le clip en Novembre. Mais Dieu merci, les gens apprécient, ma musique plait, et je ne peux qu’être reconnaissant et content car les choses avancent.

On va préciser qu’il y a également eu une collaboration avec Salatiel, « Fap Kolo »…

Oui, une collaboration qui émane de Salatiel car beaucoup ont cru que c’était mon titre. Salatiel m’y a invité. E titre a vraiment tourné et a aussi permis que mon nom grandisse encore.

Mais entre temps, tu as commis un maxi single, sauf que beaucoup ne sont pas au courant de ce projet…

Justement, voilà pourquoi je faisais allusion à la stratégie limitée vu les moyens que nous disposons. Effectivement, mon maxi single « The Love Story » est dehors, il comporte quatre titres notamment : « E go better », « On va gérer », « Femme » et « C’est faux ».

« The Love Story » ? Donc c’est une histoire d’amour contée sur quatre titres ?

Vous avez tout compris ; c’est exactement cela, je pars de « E go better » où je rencontre une fille et à qui je dis que je n’ai rien (malheureusement) à lui offrir mais je lui donne mon cœur et tout l’amour dont elle a besoin, puis dans « On va gérer » la fille tombe enceinte et là je lui réitère que je serai toujours là pour elle et ne la laisserai jamais tomber… Bref, ce maxi est une histoire d’amour sur une succession de titres. En l’écoutant vous aurez le début et la fin de cette histoire.

Tu es un lover boy, comme on dit souvent…

(Rires) Vous savez, tout est amour ; si nous sommes là aujourd’hui c’est grâce à l’amour de Dieu manifesté sur nos parents qui nous ont à leur tour mis au monde. C’est l’amour qui nous guide, c’est l’amour qui nous fait.

Mais tu offres tout de même la part belle à la femme, or cet amour que tu prônes se vit à « deux ».

(Il éclate de rire) Beaucoup me font la même remarque, mais je vous invite à être patients, mon album arrive en fin de cette année 2016, et vous comprendrez que je ne chante pas que pour la femme.

Apparemment comme les premiers singles sont « love » et qu’il y a eu succès, Mr Leo voudrait rester sur cette thématique ?

Je ne dirais pas ça, non ; juste que je ne calcule pas, quand une chanson me vient en tête, bah je la chante. C’est au feeling.

On dit très souvent que le meilleur public est la femme, et Mr Leo en compte un tas dans sa communauté de fans ; comment est-ce que votre amie vit-elle ce phénomène ?

C’est vraiment compliqué pour elle, et à la limite stressant, et je la comprends ; mais c’est la vie d’artiste, c’est mon boulot aujourd’hui. Elle est consciente que si elle me connait, elle me fait confiance, alors on doit se soutenir…

Vous devez « gérer »…

Justement E go better, On va gérer seulement (rires).

Mr Leo on va se quitter, mais conteste oblige, tu dois souhaiter une Bonne Année 2016 à quelques personnes.

Hum ! C’est un exercice difficile hein ; d’autres penseront que je les ai oublié. Ok, je vais souhaiter une Bonne Année 2016 à www.culturebene.com qui fait du très bon taff, bonne année à Salatiel, à tous les artistes d’Alpha Beta Records, Bonne année à ma famille, à tous mes fans, à tout le Cameroun, si je continue je risque me perdre donc je m’arrête là (rires).