La femme dit : « Bonjour coach, publie-moi en anonyme. Réponse au monsieur qui disait qu'il ne sait plus s'il fera encore confiance à sa femme ». Le coach Pat est en effet passé à la publication.

Je suis X Anne et lui Y Gilles. Tu as dit dans ton message hier que je t'ai trompé avec un sugar daddy. C'est vrai, je t'ai trompé et je t'ai donné la raison. Quand toi et moi on s'est connus, tu me tapais et ta justification est que tu pensais que j'aime la violence.

En étant enceinte et en ayant ton fils de quelques mois, tu me bastonnais et la raison était que tu n'arrivais pas à supporter ta chute financière. Ça m'a fait très mal, même mes parents ne m'ont pas tapée de toute ma vie. Tu as dit à ta famille que je t'ai trompé, mais tu n'oses pas leur dire que tu me bastonnais. Tu sais très bien que malgré ça, je n'ai rien dit à ma famille. Maintenant tu viens salir mon nom encore ici. Cette fois ci, je ne vais pas te rater.

Quand j'ai eu l'occasion de te faire payer pour ça, je t'ai trompé avec lui. Tu n'es pas hypertendu à cause de moi, dans ta famille vous êtes hypertendus. Et même si j'acceptais ça, les maux de tête atroces que j'ai maintenant, ce n'est pas à cause de toi ?

Tu n'as pas de boulot actuellement. Nous faisons tout possible pour joindre les deux bouts. Tu as trouvé du travail, les papiers nécessaires pour que tu puisses commencer à travailler, nous n'avons pas les sous. J'ai contacté le monsieur pour qu'il me fasse un transfert pour que tu puisses faire tes papiers.

En plus, le monsieur est à l'extérieur. Quand tu m'as demandé comment j'ai fait pour trouver les sous, je ne t'ai pas menti. Je t'ai dit la vérité et c'est ça qui a causé ce manque de confiance dont tu parles. La partie où tu dis que j'aurais dû t'en parler d'abord et ensemble nous prendrons une décision, cela veut dire tout simplement que tu n'allais pas refuser que je contacte le monsieur.

Je voulais qu'on discute de cela après ma sortie du boulot, mais en chemin quand j'ai lu l'histoire sur la page de coach, j'ai changé de décision. La façon dont tu te rappelles de mon infidélité, c'est de la même façon que je me rappelle de tes bastonnades. Si tu vois que tu ne peux pas supporter, alors prends ton chemin et je prends le mien aussi. Après tout, nous vivons en concubinage.