L’actrice Tatiana Matip a été prise d’une envie soudaine de se confier après des années de prière pour avoir un enfant. Elle ne désespère pas parce que sa foi en son créateur est inébranlable. Tatiana raconte son histoire et c’est sûr que d’autres personnes auraient abandonné à sa place.

« Mon papa Matip Alexandre est un ingénieur chimiste de l'URSS issu de l'Académie de Leningrad avec 19,79 de moyenne, major de sa promotion. L'université a des archives, elle peut en témoigner... Il a manqué de salaire pendant trente (30) ans à la Cellucam, sa femme en est morte ; il n'a pu l'emmener à l'hôpital mais il a continué de prier.

Demandez à mes camarades de classes et mes enseignants quel genre d'élève j'ai été. Et Dieu sait que je ne suis pas la plus intelligente de ma famille. Alors, excusez-moi si je ne peux pas faire confiance à un marabout qui n'a certainement pas un potentiel très élevé parce qu’il a fait ce choix d'être l'esclave d'une créature qui a échoué.

Excusez-moi de ne pas faire confiance aux ancêtres et autres hommes de forêt qui cherchent certainement encore Dieu dans un autre monde. Je préfère me fier directement à Dieu.

Excusez-moi de garder cette fierté qui me permet de continuer de prier un Dieu pendant quinze (15) ans pour enfanter, l'une des raisons pour lesquelles je sors d'un ménage de huit (08) ans est que je n'enfante pas. L'homme est encore en vie, vous pourrez lui demander.

Mais je prie un Dieu victorieux et j'ai la conviction que j'aurai ce pour quoi je prie. Peu importe le temps. Je reste et m'accroche à Dieu, s'il ne me répond pas aujourd'hui, c'est que ce n'est pas le moment ; il me répondra certainement un jour. Alors je persévère, peu importe le nombre d'années, il me gardera en vie pour me prouver qu'il répond.

Donc lorsque je vous demande de persévérer dans la prière, je ne parle pas de deux (02) jours de prière. Ne fuyez pas les étapes de la vie aujourd'hui, affrontez-les avec Dieu, cela vous permet d'être mûrs face à ce qu'Il vous confiera de grands demains.

En résumé J'ai quarante (40) ans, je n'ai pas de mari, je n'ai pas d'enfants issus de mon sein, je n'ai pas de maison, je n'ai pas 10 000 francs dans mon compte en banque (demandez à UBA, c'est la seule banque où je suis), je n'ai pas un chat mais je ne me plains pas. Je suis en vie car à chaque jour suffit sa peine ».