Dans l’univers impitoyable du showbiz, certains contrats ressemblent plus à des pièges qu’à des opportunités. C’est ce qu’a découvert à ses dépens Darina Victry après avoir signé avec la maison de production RCG Company. Un accord digne d’un tour de magie financière: 70 % des cachets pour la prod, 30 % pour l’artiste, dont 13 % encore siphonnés par un manager imposé.
Mais le vrai tour de passe-passe se jouait ailleurs. Le manager, qui faisait office à la fois de représentant de l’artiste et de la maison de production (bonjour le conflit d’intérêts !), aurait soigneusement filtré les contrats, ne présentant à la chanteuse que la moitié des cachets réellement perçus.
Sur cette portion déjà amputée, la répartition restait la même: 70 % pour la maison, 30 % pour l’artiste, et encore une ponction du manager au passage.
Lorsqu’elle réalise l’arnaque, la chanteuse tente de se libérer de ce carcan. Mais la rupture ne s’annonce pas paisible : le manager contre-attaque en déposant une plainte pour abus de confiance et rupture abusive de contrat.
Résultat ? Interpellations en série par la gendarmerie, parfois même sans convocation. Un feuilleton qui rappelle que, dans certains contrats, le vrai spectacle se passe en coulisses… et rarement à l’avantage de l’artiste.