Né en en 1973 de parents Camerounais, Franck Biyong est attiré par la musique dès son plus jeune âge.
Il passe son enfance et son adolescence en Afrique de l’Ouest où il a apprend la musique sous la houlette de son père, choriste et guitariste au sein d’une église baptiste.
Il commence par étudier le piano, mais rapidement il se tourne vers la batterie et les percussions. Franck se nourrit et s’inspire des rythmes traditionnels de l’Afrique de l’Ouest, qui marqueront à jamais son identité musicale.
Il quitte l’Afrique pour l’Europe à l’âge de 14 ans et s’ouvre à d’autres horizons musicaux. Il s’essaye à la basse, puis choisit finalement la guitare et forme ses premiers groupes. Simultanément il enregistre ses premières démos qu’il envoie à plusieurs labels français et européens. Ces premiers enregistrements reçoivent un bon accueil en Angleterre où il décide de s’installer.
Après la mort de FELA en 1997, Franck décide de poursuivre l’héritage musical du black président. Il rentre en France et forme son propre groupe « Afrobeat » MASSAK et son label "Afrolectric Music Productions" et sort ses premiers enregistrements.
Véritable Big Band à géométrie variable, MASSAK se produit pendant 10 ans sur les scènes de France et du monde (Jazz Café de Londres, Festival de Jazz de Montréal, S.O.B’s a New York) et joue avec des grands noms de la scène musicale (Keziah Jones, Cheick Tidiane Seck, Tony Allen, David Murray, Omar, Ebo Taylor).
Le nom de Franck commence peu à peu à sortir du cercle des » initiés » et ses singles Afrobeat-électro sont alors distribués par certains des labels indépendants les plus influents (Wagram, Favorite, BBE, Kindred Spirits, Groove Attack, Modiba, Soul Fire, Truth & Soul ) En parallèle, Franck Biyong a produit 9 albums dont » Haïti Market » (distribué par Harmonia Mundi), « Visions of Kamerun » (distribué par Musicast) et plusieurs albums aux tons plus » Afrojazz »: Il a également crée un Opéra Africain intitulé Knowledge Identity Reconstruction qui retrace en sons , lumières et costumes l’histoire des diasporas Africaines et de leur descendance dont les représentations eurent un certain impact sur la scène parisienne.
Son dernier album en date « KI I Ye Yi » publié en 2012 avec son nouveau groupe les Diamane Bantu Messengers chez Believe digital est un hommage appuyé au grand Manu Dibango,Albums.