• Elle est l’une des influenceuses d’Etoudi lors de la CAN 2021
• Il s’agit de Lolo Fodja
• Elle est activement recherchée
Un concert de Mani Bella et Aveiro Djess a été vandalisé en France et un groupe est activement à la recherche de Lolo Fodja, l’une des influenceuses invitées par Etoudi lors de la CAN 2021.
Ce groupe d'activistes a débarqué hier nuit au concert des deux artistes camerounais pour tout saccager sur leur passage, apprend-on. Sur les vidéos rapidement devenues virales on peut apercevoir certains d'entre eux jeter des tables et rappeler aux promoteurs que cette action est due à la présence de Lolo Fodja.
Elle était l'une des influenceuses qui avait été invitée à la demande des autorités camerounaises lors de la CAN 2021.
Sur cette même vidéo, on peut écouter l'activiste Sandy de Boston préciser que les promoteurs n'ont pas tenu leur parole.
« Mani Bella, Averio Djess nous n'avons rien contre vous. Mais nous avons dit aux promoteurs qu'on ne veut pas voir Lolo Fodja ici », indique l’activiste.
Rappelons que ce groupe d'activistes n'est pas à sa première opération de boycott d'événements dirigés contre des personnalités publiques qui soutiennent le régime de Yaoundé.
CAN 2021 : la véritable mission des influenceuses de Paul Biya enfin révélée
Elles sont toutes renvoyées chez elles en France mais les Camerounais s’interrogeaient toujours sur l’objet de la « mission » de ces travailleuses de sexe recrutées par la présidence de la République du Cameroun pendant la CAN 2021.
Lolo Fodja, Marie Bilo’o Éfoua Elisabeth et Zomo Bem Aline Marie Christine ont été invitées par le directeur du cabinet civil de la présidence de la République Mvondo Ayolo d’après une note confidentielle de son département qui a fuité sur les réseaux sociaux. Pendant plusieurs jours, ces filles de moralité douteuse ont fait parler d’elles en multipliant les vidéos obscènes impliquant des ministres du gouvernement, le chef de l’Etat ainsi que son épouse Chantal Biya dans des scandales sexuels.
René BAKOTA, secrétaire général du PURS prétend savoir l’objet de la mission de ces filles au Cameroun. Invité dans les studios d’ABK Radio, il révèle que le trio avait pour mission de distraire les Camerounais durant la CAN afin de détourner les regards du scandale financier du stade d’Olembe.
« On a voulu distraire les camerounais parce que avec l'arrivée de ces influenceuses lors de la CAN, on a cessé de parler du scandale autour de la construction du stade d'Olembé, de l'organisation de la CAN. Les vrais dossiers ont été oubliés. C'est le côté voyou de l'État », a-t-il déclaré.
Invitées par une femme de pouvoir
Les filles de joie chassées du Mont Febe par les forces de l’ordre ne se parlent plus. Lolo Fodja, la dernière à quitter précipitamment le Cameroun accuse les deux autres femmes d’avoir été la cause de ses ennuis. Elle regrette avoir effectué ce déplacement avec ces dames tristement célèbres.
Lolo Fodja confirme les informations selon lesquelles, les influenceuses ont été chassées sur instruction d’une puissante dame. Bien qu’elle n’ait pas révélé son identité, elle a précisé que c’est cette personnalité qui a financé le séjour du trio. Dépassée par les agissements de ses invitées, elle a décidé nuitamment de les renvoyer en France. Selon les révélations de Lolo Fodja au moins trois faits majeurs ont motivé la décision de la généreuse bienfaitrice. Elle d’abord découvert sur les réseaux sociaux les images à caractère pornographique du leader du groupe. Ces vidéos confirment pour elle tout le mal qu’une bonne partie des Camerounais pense de ces influenceuses d’un autre genre.
La personnalité en question a également regretté les propos haineux et tribalistes tenus par certaines filles de la délégation. Elle a même eu peur pour la sécurité de certaines qui pourraient être ciblées par des ressortissants de tribus vilipendées.
Le dernier élément qui a définitivement scellé le sort des filles de joie est la vidéo de Marie Bilo’o Éfoua Elisabeth dans laquelle elle se présente comme une influenceuse d’Etat et prostituée de Paul Biya. Ces propos auraient créé un grand scandale au plus haut sommet de l’Etat.
Mbarga Nguele
Contrairement à Zomo Bem Aline Marie Christine et Bilo’o Éfoua Elisabeth dont le sort a été scellé séance tenante par leur bienfaitrice, Lolo Fodja avait été autorisée dans un premier temps à continuer son séjour au Cameroun sans ses amis. C’est sans compter sur le chef de la police Mbarga Nguele. L’homme de confiance de Paul Biya a fait convoquer d’urgence la « rescapée » à son bureau. Il lui a expliqué pourquoi elle ne peut pas rester au Cameroun.
« Le Cameroun n'est pas un pays tribaliste, nous condamnons le tribalisme même si vous défendez le Cameroun, vous n'avez pas le droit de tenir des propos à caractère tribaliste envers vos compatriotes. Il y a des directs où vous traitez les Bamileke de Bamilecon, nous ici nous condamnons ça », lui aurait lancé Mbarga Nguela.
Bien que n’ayant pas ses documents de voyage sur elle, Lolo Fodja s’est vue attribuer le même jour, un nouveau passeport et a été priée de quitter le Cameroun le lendemain.
« Il me dit on va vous faire un passeport et vous allez rentrer. Il m'a donné des conseils. Voici mon nouveau passeport qui a été délivré le même jour et c'est comme ça que j'ai fait le voyage », relate-telle.