Une relation avec la femme de son patron, il faut avoir un sacré culot pour l’entretenir. Mais certaines femmes mariées peuvent se montrer très convaincantes et laisser aller à la tentation. C’est le cas de cet employé dont l’histoire est racontée par Plume Ram dans son livre et dont voici des parties coupées à certains endroits, pour votre lecture.

(…) Après quelques minutes passées sur la route, j'étais enfin devant le portail de la maison de mon boss. J'ai appuyé sur la sonnerie, et le gardien est venu m'ouvrir. Il m'a conduit jusqu'au salon. Marina est venue au salon.

« Richy, je t'ai simplement invité pour que tu passes cette soirée avec moi. J'ai moi-même préparé un bon plat pour nous deux ».

Elle a appelé la femme de ménage qui nous a apporté une bouteille de vin. Cette dernière voulait nous servir, mais madame Marina a jugé bon de le faire elle-même.

« Richy, pourrais-je te poser une question ? Puis-je te poser une question ? Comment me trouves-tu ? ».

« Je vous trouve aimable, belle, dotée des qualités qu'une femme mariée devrait avoir, et également compétente en tant que patronne dans son métier ».

« Je te demande simplement si tu rêves d'avoir une femme comme moi dans le futur ».

« Oh oui ! Quel homme ne rêverait pas d'avoir une femme ambitieuse à ses côtés ? C'est tout à fait logique ».

« Richy. Je suis amoureuse de toi ».

« Il est tard. Je vais rentrer chez moi… ».

« Non, Richy, s'il te plaît, reste encore un peu ! Mais je suis vraiment sérieuse. C'est plus fort que moi, cet amour ».

« Vous ne me laissez pas d'autres choix que de rentrer chez moi. Bonne soirée ! ».

« Non, attends ! Bon, j'arrête… ».

Madame Marina s'était rassis et demanda aux femmes de ménage de venir débarrasser la table. Je me suis aussi rassis puisqu'elle a accepté de ne plus parler de cette manière. Juste après le départ de la femme de ménage, madame Marina s'est approchée de moi. Je me suis levé, et elle m'a pris par les mains, doucement et avec des yeux qui semblaient mouillés de larmes, elle a dit : « Richy, je suis sérieuse, je suis amoureuse de toi ».

Elle me fixait d'une manière étrange qui me paralysait peu à peu. Je ne pouvais donc plus détacher mon regard d'elle, et tout doucement, elle s'est rapprochée un peu plus. Nos lèvres allaient se toucher lorsque la femme de ménage est arrivée avec une valise en main.

Je m'étais retiré d'elle, et elle commença à regarder la femme de ménage d'une manière étrange. Après avoir parlé à la femme de ménage, elle se tourna vers moi. Je m'apprêtais même à partir, et je remercie vraiment Dieu de m'avoir épargné de cette tentation. Car embrasser une femme mariée, la femme de mon boss, est une abomination. Malgré ce que la femme de ménage vient de dire, madame Marina ne voulait pas me laisser partir.

– Richy, mon chéri, reprit-elle. Excuse-moi pour ce qui vient de se passer. Nous pouvons terminer ce que nous étions sur le point de…

– Quoi ? Mais madame, êtes-vous sûre d'être dans votre état normal ? Ou bien oubliez-vous que vous êtes ma patronne et aussi la femme de mon boss ? Je ne veux plus que vous m'invitiez dans votre maison sans la présence de votre mari. Bonne soirée Madame !

– Ainsi donc, tu veux vraiment me tourner le dos. Je suis ta patronne. L'as-tu oublié ?

– Non madame. Mais je dois rentrer chez moi. Il est tard, et mes sœurs vont s'inquiéter pour moi.

– Très bien, je te laisse partir, mais s'il te plaît, réfléchis bien à ce que je t'ai dit. Je suis très sérieuse.

Je n’ai rien répondu et, une fois après avoir quitté la salle à manger, je me suis retrouvé nez à nez avec la sœur de mon boss. C'était une déesse de beauté. Nous nous sommes salués, et je voulus poursuivre mon chemin lorsque madame Marina m'interpella avec une chemise dossier dans les mains.

– Monsieur Richy, attendez, j'ai oublié de vous remettre les dossiers. Les voici, et n'oubliez pas de réfléchir avant d'agir. Passez une bonne nuit. J'ai pris la chemise dossier dans sa main, puis je suis rentré cette fois-ci à la maison.