Culture of Wednesday, 16 December 2015

Source: carmer.be

La médaille de ben decca n’est pas exceptionnelle - Minac

Ben Decca Ben Decca

Ben Decca, crooner de talent, pupille des Fleurs musicales du Cameroun du début des années 80, s'est vu épingler une distinction méritée et normale sous d'autres cieux pour un artiste de son talent, rang et niveau. Il est l'un des contributeurs majeurs à l'histoire de notre musique, avec le symbole exaltant d'être le pionnier d'une dynastie d'artistes reconnus.
On lui doit, outre son oeuvre, par l'inspiration et sa veille, cette odyssée inaugurée par Grace Decca, entretenue par Dora Decca et reprise par Isaac Decca, le dernier de la fratrie à avoir connu du succès.
Une des ponctuations remarquées de l'histoire du Makossa et de la musique populaire au Cameroun.

En saluant l'acte du ministre des Arts et de la Culture, il faut continuer à sensibiliser nos décideurs publics sur la nécessité d'une mise en cohérence définitive de l'attribution des médailles au Cameroun, véritable mystère des cavernes de la République.

Il y'a des choses qui s'imposent pour lesquelles on n'a pas à remercier le président ou toute autre personnalité. Par leurs talents, génies et prouesses de très nombreux camerounais devraient être distingués par les différents Ordres de la Grande Chancellerie. Opposants, critiques, affidés, militants du RDPC ou pas !
Pour cela, l'attribution au minimum de la distinction de Commandeur de l'Ordre et de la Valeur à des figures comme le patriarche Charles Lembé et l'immense Toto Guillaume, jamais distingués serait le service minimum !