Le Comité d’organisation du concours Miss Cameroun n’a pas aimé l’enquête de la CRTV-Télé diffusée dans le journal télévisé de 20h30 le lundi 29 janvier 2018. Cette édition présentée par l’expérimentée Adèle Mbala faisait état de la suspension de la nouvelle Miss Cameroun, laquelle suspension avait été décidée par le Tribunal de première instance de Yaoundé en raison d’une contestation formulée en justice par l’une des finalistes malheureuses.
Dans un post publié sur sa page Facebook, peu après la fin du journal télévisé incriminé le Comté Miss Cameroun par le truchement de sa cellule de communication déclarait : « depuis quelques temps, des fausses informations font croire que Miss Cameroun 2018, Caroline Nseke, aurait été suspendue / destituée. Nous sommes déçus que ces fausses informations soient relayées par la CRTV au journal de 20h 30 par Mme Adèle Mbala. Miss Cameroun 2018 porte bel et bien sa couronne ».
Il faut dire que les lendemains de l’élection de Caroline Nseke, couronnée le 30 décembre 2017, ne sont pas des plus sereins. Avant la plainte pour fraude et tricherie dans les résultats déposée par Carole Biloa Kounou, la nouvelle reine de beauté avait subi les railleries de nombreux camerounais à la suite de la diffusion d’une vidéo –datant de 2016- la montrant en train d’exécuter avec beaucoup de peine et d’approximations l’hymne national du Cameroun.
La Camerounaise résidant en Suisse avait par la suite démontré qu’elle avait maîtrisé les paroles du « ô Cameroun berceau de nos ancêtres ». Elle avait répété l’hymne dans des vidéos dont la réalisation laissaient transpirer improvisation et amateurisme.