• Le communicateur Charly Despote s’exprime au sujet de l’affaire Porta Potty
• Pour lui, si la jeunesse copie cet exemple, c’est purement et simplement leur responsabilité
• Il illustre ses propos avec des arguments
Le communicateur Charly Despote s’exprime au sujet des activités dégoutantes des célébrités à Dubaï. Pour lui, on ne devrait pas utiliser ces figures pour vouloir déconseiller à la jeunesse de suivre leur exemple.
« Il y'a une étiquette dégradée qui se colle aux célébrités, influenceuses et qui pour moi relève uniquement d'une volonté de nuire. Tu entendras les gens dire « mes sœurs ne suivez pas ces filles. Ce sont des vendeuses de rêves ». Ça fait tellement rire de l'entendre. Si c'est pour sauver vos "petites sœurs" alors sachez que c'est un serpent et non une corde que vous êtes en train de leur tendre pour se sauver parce que le problème ce n'est pas les autres : ce sont vos petites sœurs », a-t-il déclaré avant de s’expliquer.
« Est-ce qu'on peut vendre le rêve à quelqu'un qui en a déjà ? On ne peut vendre le rêve qu'à quelqu'un qui n'en a aucun ou alors qui en a un mais envie celui de l'autre. Chaque vendeuse vit au dépend du client qui s'arrête devant son étalage et les comptoirs il y'en a plusieurs. Si ta petite sœur décide de s'arrêter devant le comptoir de la vente des rêves le problème ce n'est pas le vendeur ou la vendeuse : C'est elle, c'est ta petite sœur le problème », a-t-il ajouté.
Le passionné de communication ne s’arrête pas là. Il continue en prenant comme argument un passage de la Bible. « Dans Mathieu 5:30 il est écrit : Si c'est ta main droite qui t'entraîne à la chute, coupe là et jette-là loin de toi ". Si ta petite sœur se retrouve devant le comptoir des rêves alors sache que ce sont ses deux pieds qui l'y ont amenée. Son pied gauche c'est la paresse et son pied droit c'est l'envie. Donc elle sait ce qu'elle a à faire et si elle n'a pas le courage de le faire, aide là avec ta machette de marque Sagesse ».
Il ajoute ensuite qu’on ne connaitra jamais les dessous de la richesse d’une personne car on s’attarde seulement sur le superficiel qui est révélé.
« L'argent des footballeurs professionnels fait rêver parce qu'on les voit juste courir derrière un ballon pendant 90 minutes, mais ils ne vous donneront pas toujours les détails des sacrifices physiques et disciplinaires auxquels ils se soumettent pour gagner cet argent. On a vu plusieurs carrières prometteuses s'arrêter de manière embryonnaire parce que ne pouvant pas suivre ce rythme. Ils avaient sûrement acheté un kilo de rêve et ensuite ils se sont heurtés à la réalité. Tous les entrepreneurs sont des vendeurs de rêves. Ils ne vous diront jamais ce qu'ils subissent comme contrainte mais vous parleront toujours de la richesse d'entreprendre et de la beauté de leur secteur d'activité. Lorsque vous dites que ces personnes vendent le rêve en cachant leurs vices, sachez qu'en tout échange ou en toute vente il existe ce qu'on appelle le vice rédhibitoire (C'est un défaut qui pourrait annuler la vente si le vendeur le dévoilait) »
« Nous sommes tous des vendeurs de rêves avec des produits différents et chaque client choisit son comptoir. Si votre "petite sœur" choisit d'acheter le rêve de ceux qui vendent les livres, il y'a ce comptoir, si elle choisit d'acheter le rêve de ceux qui écrivent, il y'a également le comptoir des écrivains, si elle choisit le comptoir des églises de réveil, c'est là. Si elle choisit le comptoir Porta Porty, le comptoir est là, bien achalandé, bien beau, parfumé, peut-être c'est même le comptoir le plus large, mais ce qui est sûr quand tu quittes de la maison tu as déjà ta liste en tête. On ne peut pas te retrouver au secteur du poulet avec l'argent du mbounga. Chaque vendeuse crie "asso, asso... Fais-moi la recette", ne fléchis pas, sois concentrée petite sœur », a-t-il conclu.