Suite à un malaise survenu pendant le festival national des arts et de la culture, le réalisateur camerounais s’est éteint le 12 novembre dernier.

Il était pourtant bien portant le 12 novembre dernier lorsqu’il donnait une leçon inaugurale au cours d’une conférence qui se tenait au village du festival national des arts et de la culture au musée national. Le réalisateur camerounais du film « les coopérants », Arthur Si Bita s’est juste éclipsé quelques minutes avant la fin de cette conférence-débat sur le financement du cinéma par l’Union européenne pour que, dix minutes plus tard surviennent un remue-ménage non loin du stand dans lequel se déroulait cette conférence.

« Arthur Si Bita ne va pas bien il a fait un malaise on l’a transporté à l’hôpital », renseigne l’animatrice de cette conférence allée s’enquérir de sa situation. Une heure plus tard, c’est cette même animatrice qui prendra le micro pour annoncer contre toute attente le décès d’Arthur Si Bita. L’émoi et l’étonnement gagne alors l’assistance. Que s’est-il passé ? De quoi est-il décédé ? Ou est-il ? Les uns et les autres s’interrogent sans réellement croire à la nouvelle que vient de leur etre donné par cette animatrice.

Dans la foulée, des sceptiques décideront de se rendre à l’hôpital central pour attester de la nouvelle. C’est alors que ces derniers apprendront que l’artiste est décédé de suite d’un arrêt cardiaque. Son corps est actuellement déposé à la morgue de l’hôpital central, la famille des artistes portent le deuil. Arthur Si Bita meurt ainsi sur le champ de bataille alors qu’il participait à la 8 eme édition du Fenac 2016.

Quatre jours avant son décès, ce réalisateur recevait la médaille de chevalier de l’ordre de la valeur décerné par le ministre des Arts et de la culture, Narcisse Mouelle Kombi. Son héritage à la postérité sera surtout ces films, notamment les coopérants, réalisé en 1983, Saga des Lions en 1990 et Voyeurs professionnels réalisé en 2004.