Culture of Friday, 19 August 2022

Source: www.camerounweb.com

'Le salaire de l'homme doit être viré sur le compte de sa femme pour la bénédiction des enfants'

La communauté des biens La communauté des biens


• Curieuse intervention sur les réseaux sociaux

• Adela Bikim a surpris tout son monde

• Le salaire devrait être géré par la femme

Adela Bikim est une chanteuse camerounaise, de son vrai nom, Adèle Ngo Bikim. C'est en 1997, jadis membre active d'une chorale dans le département de la Sanaga-Maritime, qu’elle a fait son entrée dans le monde du showbiz. Depuis, elle a construit sa réputation, faisant au passage plusieurs fanatiques de sa musique.

Sur sa page Facebook, la Camerounaise a fait passer un message qui est très commenté par les internautes. Il ne s’agit pas d’une annonce d’une future sortie d’une chanson mais d’une opinion sur la vie de couple et le bonheur des enfants.

« Le salaire de l'homme doit être viré sur le compte de sa femme pour la bénédiction des enfants point », a écrit Adela Bikim. Une sortie qui n’a pas été négligée par toutes les personnes qui l’ont lue.

« D'accord avec toi mais où ira le salaire de la femme ? ».

« Le salaire n'est jamais suffisant même avec ça, tu vas toujours réclamer ».

« Personne n'est facile dans ce pays trop d'immaturité. Prend tes cœurs ma star ».

« Lol, heureusement que sur la photo tu souris en disant affaire de salaire, sinon tu es belle ».

« Il faut craindre les Adela là, elles sont le serpent en personne ».

Majoie Ayi a une drôle idée de la communauté des biens qui ne plairait pas aux hommes

Majoie Ayi est une artiste camerounaise férue du style bikutsi très connu par les habitants. Sur sa page Facebook, elle a défini à sa façon, ou du moins donné son opinion sur le sens de la communauté des biens entre un époux et sa femme. Son message est clair, elle soutient que l’argent de l’homme est pour toute la famille. Et celui de la femme alors ?

« Mon argent c'est mon argent. Ton argent (l’argent de l’homme) c'est notre argent (toi, moi, les enfants et nos familles). C'est aussi ça qu'on appelle la communauté des biens. C'est ça et c'est comme ça », a posté Majoie Ayi.

Cette façon de voir la chose n’est probablement pas propre à l’artiste elle seule. Beaucoup d’autres femmes ont la même conviction. L’homme serait celui-là qui, seul, doit s’occuper de combler les besoins de la famille.

La communauté de biens est un régime matrimonial par défaut au Québec avant le 1er juillet 1970 pour tous les époux mariés qui n’avaient pas choisi de régime matrimonial dans un contrat de mariage notarié. La communauté de biens peut encore être choisie de nos jours par les époux dans un contrat de mariage notarié.

De fait, chaque conjoint administre ses biens personnels, ou biens propres. L'un des conjoints, souvent l'époux, est responsable d'administrer l'ensemble des biens du couple, tandis que l'autre, souvent l'épouse, s'occupe seulement de ceux qui lui sont réservés.

Par exemple, les biens qui entrent dans la communauté sont les biens communs comme les salaires et revenus professionnels, les pensions de retraite, les gains de jeux, les revenus d'épargne et de placements.

Le contraire de la communauté de biens est la séparation de biens. Dans ce régime, chacun des époux reste propriétaire des biens qu'il possédait avant le mariage, mais la différence fondamentale est que chacun conserve également la propriété des biens qu'il va acquérir durant le mariage, ainsi que ses revenus professionnels et économies.