Culture of Tuesday, 12 December 2017

Source: auletch.com

Les 10 types de voisins les plus populaires au Cameroun

photo d'archive photo d'archive

1- Les courtois: Ce sont les voisins plus ou moins normaux du Kwatt. Tu know le genre de personnes qui te salue aussitôt que tu come out de ta piole norr. Comme si on les buy pour ça hein, leur gentillesse peut parfois agacer celui qui n’a pas le même tempérament. Cela dit, mollah, c’est grâce à eux que tu sais qu’il y a encore des gens bien dehors.

2- Les mimbayeurs: On les remarque toujours par leur grande barrière et surtout leur air hautain qu’ils affichent au visage comme du make up. Leur piaule est toujours fermée maasah. Le seul moment où tu peux guetter la couleur de la peinture de ses murs, c’est quand la bougna come out et djoum ou quand il y a deuil mollah. Tchuiipp !! Ils sont trop suffisants, passons !

3- Quémandeuses: Elles ne manquent jamais dans nos bleds en vrai ! « Ma co’o je peux avoir la boite d’allumette là ? ». On ne bahat pas hein, nooo c’est la famille africaine, mais quand ça begin a do comme une chanson mollah, paaaarrdooonnn !! Arrête ta go, warr l’affichage qu’elle do sur elle va déteindre sur ton image.

4- Les kongosseuses: Les prédatrices du kwatt. Rien de leur échappe. Dans la plupart des cas, tu remarques qu’elles squattent toujours dans les cités sans barrières. Le mode opératoire est le suivant : une fois les maris out, à 16h assises dans la cour, elles ne parlent que du voisinage. Tu veux une info ? Elles sont ton carrefour.

5- Les jet-Lee: De manière générale, ils sont calmes au quartier. Mais une fois la nuit tombée hein, ce sont les réalisateurs de films d’actions, dont Monsieur et Madame sont les principaux acteurs. En prime time, la diffusion passe toujours la night quand all le motto dort. (ou c’est toujours pour chercher le buzz oooh ?) D’ailleurs, pour lancer le générique les sons de poêle et quelques claques suffisent pour alarmer les voisins-spectateurs. Bref mollah tu vois l’idée. Mais ne te trompe pas hein, ils restent très sympas, de vrais professionnels du cinéma.

6- Les ouffeurs: Les voisins les plus égoïstes du Mboa. Si tu as mal à la tête, ou envie de dormir, ce n’est pas leur problème. Ils vont hausser le son de leur zik comme s’ils avaient des problèmes d’audition. Or, ça ne sert à rien de leur en dissuader. Si tu as un contact chez les patrons du courant électrique call seulement sinon dors la carte*. Ça n’exclue pas qu’ils savent mettre l’ambiance en période de fêtes hein.

7- Les palabreurs: Peut-être que ceux-ci se take le tah comme petit déjeuner hein… au kwatt on leur know par leur capacité à falla les matters. Du père de famille aux mounas, tout le monde cultive le manque de respect. Le genre ci, n’a qu’un mode d’emploi : ferme ta bouche.

8- Les taxeurs: Personne ne know leur piole au kwatt, mais on sait juste qu’ils sont du secteur. Les donmen ne lap pas alors hein. Comme des mbérés, ils patrouillent dans les couloirs les plus sombres. Si tu es du kwatt ça peut aller, dans le cas contraire un conseil : Hold bien ton phone, sinon tu vas confirmer le ndem.

9- Les flemmards: Le célibat veut leur mort et la galère ne les help pas. Les matins, ils parcourent les carrefours du kwatt en saluant quelques voisins. Leur seul moment de distractions c’est le weekend, le temps d’angoizer quelques lycéennes qu’ils ne peuvent pas aborder en semaine. Warr les pauvres !

10- L’invisible: C’est le seul de la catégorie qui se conjugue au singulier. Tu sais pourquoi ? Comme son nom l’indique, tu ne le vois presque jamais. C’est simple, c’est le diman qui a consacré sa life au work de lundi à samedi et dimanche il joue les casaniers. Casse-tête pour les kongosseuses qui ne maîtrisent pas le genre de sujet ci et dilemme pour les jet-lee qui ne l’ont pas encore convaincu de s’abonner à leur spectacle. Mais est ce qu’on vit alors comme ça, hein mon frère ?

Autochtone du camer, le voisinage n’a pas plus de secret pour nous. Entre nos waka et nos potos, on en apprend tous les jours pour mieux savoir vivre avec les autres. Alors les letchois, dis-nous, connaissez-vous vraiment vos voisins ?