Culture of Saturday, 27 February 2016

Source: cameroon-info.net

Les artistes musiciens engagent le combat contre Boko Haram

Henri Dikongue, un membre du collectif Henri Dikongue, un membre du collectif

Un collectif d’artistes musiciens vient de lancer un mouvement pour apporter le soutien au soldat au front.

Il s’agit du projet « Don’t touch my cameroon ». Il a été lancé à Douala il y a quelques jours par un collectif de 19 artistes musiciens. Selon Alexis Prigas « Don’ t touch my cameroon est né d’un constat. J’ai vu l’horreur de la guerre dans mon pays et je n’ai pas voulu rester indifférent. J’ai partagé mon projet avec Alain Yuk qui a accepté le projet et a pensé pour le rendre porteur qu’on associe tout le monde, tous les artistes des différentes régions du pays ».

Le but est d’apporter un soutien moral aux forces de défense engagées sur le front de la guerre contre la nébuleuse terroriste. « Nous les artistes voulons faire savoir aux soldats qui se battent au front qu’ils ne sont pas seuls et à nos frères de l’extrême Nord traumatisés que nous partageons leurs douleurs », ajoute Alexis Prigas. Une initiative aussitôt approuvée par ses camarades parmi lesquels quelques noms bien connus de la musique camerounaise : François Misse Ngo, Sallé John, Henri Dikongue, Geo Masso, France Bitanga, etc.

La Nouvelle Expression (LNE), dans son numéro du 25 février 2016, rapporte que « passant de la parole à l’acte, ce collectif vient de commettre un hymne contre Boko Haram ». Le journal ne donne aucune information sur le titre de l’album où son contenu. LNE souligne en revanche que « plus de 1000 exemplaires de ce compact disc seront distribués gratuitement dans presque tout le Cameroun d’ici mai 2016 ».

Notre confrère précise par ailleurs qu’« en plus des CD, des tee-shirts estampillés “don’t touch my Cameroon” seront distribués dans les dix régions. Le collectif ambitionne aussi organiser des concerts musicaux pour fédérer tous les Camerounais autour de ce projet. Pour atteindre toutes les couches de populations les plus éloignées des agglomérations urbaines, le collectif entend ventiler plus de 6000 messages téléphoniques (SMS) au courant de cette vaste campagne ».