Acteurs, réalisateurs, techniciens et producteurs locaux ont répondus présents à ce rendez-vous de 3 jours organisé par le ministère des arts et de la culture.
Pour les opérateurs du 7e art made in Cameroun, il était temps de repenser la politique du cinéma au pays avec les problèmes au quel fait face le secteur. On a en mémoire la fermeture des salles de projection, des problèmes de financement et de formation.
Des cinéastes de renom se sont succédé au panel. On a vu défiler les réalisateurs Bassek ba Kobhio, Jean Pierre Bekolo, Gérard Désiré Nguélé, Waa Nken Musi….
Dans son intervention, le promoteur du festival Ecrans Noirs Bassek ba Kobhio s’est attelé sur l’importance d’un financement du cinéma par le cinéma et pour revenir à l’imaginaire. Il a également partagé sa vision quant à l’essor d’un nouvel imaginaire.
Pour l’enfant terrible du Cameroun Jean Pierre Bekolo sa réflexion est basée sur la politique de réinvention du cinéma.
Le réalisateur de « Quartier Mozart » a aussi mis l’accent sur le bienfondé d’une structuration de la production et la création d’une base de données pour toutes les œuvres cinématographiques.
En citant les 3 sources de financement du cinéma dont le public, le privé et l’institutionnel, Remi Atangana a regretté qu’aucune ne s’attèle au 7e art.
Le réalisateur de « Bonne nouvelle » Gérard Désiré Nguélé suggère de mettre l’accent sur les productions de qualité.
Pour lui, les réalisateurs devraient prendre l’exemple des courts métrages camerounais qui sont de haute facture.
Au total, 16 points ont été adoptés et constitueront les chantiers sur lesquels les acteurs du secteur cinématographique, le privé et l’Etat devront travailler en vue de la relance du cinéma au Cameroun.