Il est midi. Le lieu-dit « Paris dancing » à Akwa est pris d’assaut. La principale attraction de cet endroit : les fameux restaurants sénégalais.
Réaménagées il y a quelques années en un cadre agréable où il fait bon de s’alimenter, les gargotes sénégalaises, refusent du monde.
« C’est tous les jours comme ça! », lance la gérante. Dans son restaurant de 12 tables pour 64 places assises, les clients sont débout.
Plus une seule place de disponible.
Alors, comme pour le jeu de la chaise musicale, ils se bousculent presque pour remplacer celui qui vient de se lever.
Sur le menu, ce sont les spécialités sénégalaises qui sont à l’honneur. S’ajoute à cela, des plats vite faits et passe-partout que sont les pâtes alimentaires.
Alors, tchiebou diene, tchiebou yap, guinar et yassa (respectivement riz aux poissons, à la viande, au poulet et un confie d’ognons) sortent par centaines de ce restaurant.
La gérante qui n’a pas souhaité qu’on la cite, ne compte même plus le nombre de couverts.
« Je ne compte plus, c’est quasiment devenu impossible. Entre les plats à emporter et plats consommés sur place, j’avoue que je m’y perds un peu », déclare-t-elle, avec un large sourire en coin.
Toujours est-il qu’elle cuisine environ 35 kg de brisures de riz par jour.
Dans sa cuisine qu’elle nous a exceptionnellement permis de visiter, des marmites impressionnantes s’y trouvent, ainsi que d’énormes écumoires.
Sans aucun doute, pour cuire autant de riz, il faut avoir de la force dans les bras, étant donné que sa cuisson nécessite d’être constamment remuée, apprend-on.
La maitresse de la cuisine, c’est elle.
Elle est secondée par Lamine, ainsi que six (06) autres commis, tous sénégalais.
Evidemment, la langue d’échange ici c’est le wolof. Le restaurant ne désemplit pas. La majorité des clients sont Camerounais