« Mes vampires ». Le titre fait penser à une série diffusée sur la chaîne de télévision NT1 : Vampire Diaries. Série télévisée dramatico-fantastique américaine, dans laquelle les créatures assoiffées de sang tuent font la guerre contre les humains sont en guerre. Loin de là, ce court métrage laisse pourtant entendre une autre réalité.
Il s’agit de l’histoire d’Agnès, persuadée de vivre dans un village plein de vampires et de sorciers. Elle arrive quand même à survivre tant bien que mal en les évitant. Jusqu’à l’arrivée d’un jeune étudiant dans le village. Convaincue que les « vampires » vont essayer de le tuer, Agnès décide de leur faire face. Dans la quête du salut du jeune homme, elle va découvrir que ces « vampires » n’existent que dans sa tête.
En réalité Agnès, souffre d’un problème mental, depuis cet accident de voiture qui a coûté la vie à ses parents, au cours duquel elle a eu un choc à la tête. Il a fallu l’arrivée dans le village du jeune vacancier pour convaincre sa tante de l’emmener dans un hôpital psychiatrique. Un dénouement heureux. A la fin du film c’est une Agnès guérie qu’on retrouve et cette dernière admet enfin que les habitants du village ne sont pas des vampires, mais ce sont des personnes qui l’aiment et ne veulent que son bien.
Le court métrage de Franck Thierry Lea Malle, dévoile la perception de la société rurale sur la maladie mentale. Le réalisateur veut ainsi faire comprendre au public qu’elle ne doit pas être perçue comme une manifestation de la sorcellerie. Cette œuvre de trente minutes lui a permis d’être en compétition aux Ecrans Noirs en juillet dernier, dans la catégorie du meilleur court métrage.