Le célèbre artiste-musicien, membre de la Société Camerounaise civile de Musique (Socacim) a aussi indiqué que d’ici deux semaines, il sera en tournée en Côte d’Ivoire.

Le samedi 30 Mai dernier, au cours d’un entretien exclusif qu’il a accordé à Cameroon-Info.Net à la sortie d’une émission à la radio des artistes, au quartier Tsinga à Yaoundé, l’auteur du titre à succès Ayo Africa est largement revenu sur l’antagonisme qui oppose la primature au Ministère de la culture.

Le propos mesuré, Longue Longue appelle tous les camps au calme et à la retenue: «Moi je demande que le calme revienne et que les artistes touchent leurs droits. Il faut qu’on essaie de trouver une solution parce ce que ce sont les artistes qui souffrent. Pendant que quelques uns qui sont dans des bureaux touchent des salaires».

Réagissant à une question sur l’appui que lui aurait fourni l’Etat du Cameroun, par rapport à sa libération, Longue Longue déclare: «A propos de ma libération, l’Etat du Cameroun m’a soutenu financièrement, comme beaucoup d’autres Camerounais d’ailleurs… qui m’envoyaient de temps en temps des Western Union. Mais sur le principe, l’Etat du Cameroun ne m’a pas aidé. Je suis libre grâce aux accords qui existent entre notre pays et la France».

Au sujet de sa carrière, après un récent périple dans le septentrion, plus précisément à Kaélé où il répondait à une invitation du préfet de la localité, Longue Longue a annoncé que d’ici deux semaines, il sera en tournée en Côte d’Ivoire.

Egalement, le chanteur a révélé la sortie prochaine de son nouvel album intitulé «Ne cassez pas mon pays», et l’ouverture à Douala d’un centre culturel Longué Longué.