Culture of Tuesday, 21 November 2017

Source: culturebene.com

Maalhox, Lab’l, Ténor ne reflètent pas nos cultures - Ottou Marcellin

L'artiste camerounais, Ottou Marcellin L'artiste camerounais, Ottou Marcellin

La musique en Afrique c’est le triptyque chanson, danse et parole poétique a t-on coutume de dire, ainsi ce lundi 20 novembre 2017 marquant le début de la 19ème édition du festi-bikutsi, des agapes intellectuelles ont été servies aux journalistes autour du thème « musique et tolérance », prenant la parole le brillant artiste Ottou Marcellin a irradié de nombreuses connaissances et sagesses.

Pour lui, la société camerounaise est le produit des artistes musiciens qui pullulent des textes obscènes et immoraux. Répondant à la question de savoir, pourquoi on ne gagne plus le prix découverte RFI, le chevalier de l’ordre national de la valeur répond sans ambages que nos artistes ne sont plus originaux.

Pour lui, l’originalité commence avec le choix des noms des artistes, pour lui, les noms comme Maalhox, Lab’l, Ténor, VBH, Sanzy Viany ne reflètent pas nos cultures. « Le prix découverte RFI est doté d’un jury perspicace qui ne badine pas, ainsi dès que vous avez un nom bizarre, sachez que vous serez éliminé, sans oublier les instruments utilisés » a déclaré Marcellin Ottou.

Selon ce dernier, pour l’éclosion des génies musicaux, il faudrait une synergie d’actions entre l’ancienne et la nouvelle génération .Il a aussi proscrit l’utilisation de musique urbaine, » il y’a pas de musique campagnarde ni villageoise, parlez plutôt de musique générationnelle » renchérit Ottou Marcellin.