Culture of Thursday, 21 July 2022

Source: www.camerounweb.com

Madame Monsieur : Mitoumba séduit par une actrice qui n'est pas Muriel Blanche

Nguemgaing Rosine fait forte impression dans Nguemgaing Rosine fait forte impression dans "Madame Monsieur"


• Nguemgaing Rosine est une actrice et danseuse

• Elle a joué dans la série "Madame Monsieur"

• Et de façon brillante

C’est le producteur de la série, Ebenezer Kepombia qui le dit lui-même. Pourtant au début, Nguemgaing Rosine éprouvait des difficultés au casting. Mais en aucun moment, Muriel Blanche qui est la directrice du casting et le producteur camerounais Mitoumba Ebenezer Kepombia n’ont douté de la capacité de la jeune actrice à y arriver finalement. Ils ont vu juste manifestement.

Sur sa page Facebook, Ebenezer Kepombia a laissé des mots élogieux à l’endroit de l’actrice Nguemgaing Rosine qui a apprécié et remercié à son tour Muriel Blanche et le producteur pour l’opportunité qui lui a été offerte.

« Nguemgaing Rosine est pour l'instant la meilleure interprétation féminine dans Madame Monsieur de Mitoumba Ebenezer Kepombia », a écrit la page "Culture camerounaise".

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Nguemgaing Rosine

Cet avis est partagé par Ebenezer Kepombia : « C’est son tour, elle commence à sentir les trophées, croyez en vos rêves, quand je pense qu’on s’est moqué d’elle d’être venue au casting. Chambeny Entertainment, on ne fait pas que des séries, on fabrique les mégas stars. Laissez-moi me vanter un peu, c’est normal je suis un "bangangte", on se vante même dans rien, c’est même une histoire de quoi ? Malchance. Surlisons encore Nguemgaing Rosine ».

Plus tôt, le producteur camerounais avait écrit : « Piwole va sans doute épouser une Rambo. Elle (Nguemgaing Rosine, ndlr) s'appelle Miranda dans la série, nous allons la propulser encore plus loin, hors du Cameroun, hors d'Afrique. Allons sur la page de la future méga star, femme battante Nguemgaing Rosine ».

Nguemgaing Rosine, la 'vendeuse de piment' dévoile ses tarifs

Nguemgaing Rosine est une Camerounaise qui a failli se prostituer, comme elle l’a confié en fin d’année 2021 : « Ma force c'est ma famille. J’ai traversé des situations vraiment difficiles. Je suis arrivée à un niveau où j'ai failli me retrouver dehors pour m’en sortir. C'est la situation de ma mère qui retirait ses 50 000 francs pour que j’aille fréquenter, qui m’a permis d'avoir la force. Je me suis convaincue que je devais lui prouver qu'elle n'a pas dépense cet argent inutilement. Elle aurait donc pu faire de sales choses mais elle s'est retenue et a travaillé fort pour pouvoir s'en sortir ».

Plus récemment, l’actrice comédienne et danseuse professionnelle Nguemgaing Rosine s’est exprimée sur Sun Plus TV. A la suite de son intervention, les internautes ont mal interprété son message. Elle a été vue dans l’obligation de faire une mise au point.

Je n’ai jamais vendu mon corps pour m’en sortir. Je vois les gens s’affoler depuis hier par rapport à mon passage sur Sun Plus TV, concernant mon parcours. J’ai vu des personnes mal interpréter mes propos lorsque j’ai dit avoir fait des petits boulots pour avoir de quoi manger.

Je vois des gens dire pourquoi tu mens, dis-nous que tes petits boulots là veulent dire « vendre le piment ». C’est vraiment déplorable de penser qu’il faut vendre le « piment » pour s’en sortir je le dis haut et fort, je n’ai jamais vendu mon corps pour m’en sortir.

Par « petits boulots », je fais allusion à la danse que je faisais dans les clips de certains artistes camerounais. Je faisais aussi de la coiffure durant mes temps libres et les week-ends, je partais aider une voisine qui avait un salon de coiffure près de là où je vivais à Deido et à la fin de la journée, elle me donnait une somme comprise entre 3 000 et 5 000 sans compter certaines clientes qui m’appelaient à domicile pour les coiffer et cela allait de 5 000 à 7 000 francs et c’était pareil quand je vivais également à Makepe.

Sans compter les stages de vacances que je faisais dans les Maries qui consistaient à nettoyer et à mettre la propreté dans les différents arrondissements de la ville de Douala et à la fin je touchais une somme de 50 000 francs. Je ne dénigre pas ceux qui font du commerce pour s’en sortir. Chacun connaît comment gérer sa vie et la mienne a toujours et demeure celle de m’en sortir dans cette dite vie sans toutefois salir ma « dignité ».

Comme je l’ai ci bien dit plus haut, ça été difficile à un point où j’ai failli me retrouver dehors mais j’avais mon objectif à atteindre et je devais respecter mes principes. A un niveau on m’a même traité de « lesbienne » parce que on ne me voyait jamais avec les hommes et je refusais même les avances que ceux-ci me faisaient, même les sorties je ne faisais pas car j’avais un objectif à atteindre et pour moi tout çà devait me ralentir. Ça fait mal de voir une personne qui ne vous connaît pas dire des trucs qui n’ont pas lieux d’être sur votre vie arrêtez à un moment donné.