Culture of Tuesday, 12 April 2022

Source: www.camerounweb.com

Majoie Ayi a une drôle idée de la communauté des biens qui ne plairait pas aux hommes

Mon argent c'est mon argent Mon argent c'est mon argent


• On entend souvent parler de la communauté des biens dans un mariage

• Qu'est-ce que c'est réellement ?

• Majoie Ayi donne son opinion


Majoie Ayi est une artiste camerounaise férue du style bikutsi très connu par les habitants. Sur sa page Facebook, elle a défini à sa façon, ou du moins donné son opinion sur le sens de la communauté des biens entre un époux et sa femme. Son message est clair, elle soutient que l’argent de l’homme est pour toute la famille. Et celui de la femme alors ?

« Mon argent c'est mon argent. Ton argent (l’argent de l’homme) c'est notre argent (toi, moi, les enfants et nos familles). C'est aussi ça qu'on appelle la communauté des biens. C'est ça et c'est comme ça », a posté Majoie Ayi.

Cette façon de voir la chose n’est probablement pas propre à l’artiste elle seule. Beaucoup d’autres femmes ont la même conviction. L’homme serait celui-là qui, seul, doit s’occuper de combler les besoins de la famille.



La communauté de biens est un régime matrimonial par défaut au Québec avant le 1er juillet 1970 pour tous les époux mariés qui n’avaient pas choisi de régime matrimonial dans un contrat de mariage notarié. La communauté de biens peut encore être choisie de nos jours par les époux dans un contrat de mariage notarié.

De fait, chaque conjoint administre ses biens personnels, ou biens propres. L'un des conjoints, souvent l'époux, est responsable d'administrer l'ensemble des biens du couple, tandis que l'autre, souvent l'épouse, s'occupe seulement de ceux qui lui sont réservés.

Par exemple, les biens qui entrent dans la communauté sont les biens communs comme les salaires et revenus professionnels, les pensions de retraite, les gains de jeux, les revenus d'épargne et de placements.

Le contraire de la communauté de biens est la séparation de biens. Dans ce régime, chacun des époux reste propriétaire des biens qu'il possédait avant le mariage, mais la différence fondamentale est que chacun conserve également la propriété des biens qu'il va acquérir durant le mariage, ainsi que ses revenus professionnels et économies.