Culture of Tuesday, 24 November 2015

Source: culturebene.com

‘Mon école sans BH’ est ma contribution- Docteur Love

Docteur Love Docteur Love

Médecin prescripteur de bonne humeur, d’amour, de joie sur les antennes de la chaine Canal2 International à travers son émission « Comptoir d’Afrik » en diffusion tous les samedis, il est également le C.E.O de Comptoir d’Afrik Distribution.

L’amour au centre de ses intentions, il dirige et encadre de nombreux jeunes à qui il insuffle une vision, un avenir, des efforts personnels dans la vie de tous les jours.

A la radio aussi, l’émission « Ndolo Phone » est son initiative car tous les jours, du lundi au vendredi, sur Cheikh Anta Diop autour de 10h, Docteur Love et ses jeunes collaborateurs prennent les rênes pour distiller le bonheur aux millions de camerounais scotchés à leur poste afin de savourer une nouvelle matinée en leur compagnie.

A côté, il partage, crée et développe d’autres projets et initiatives à caractère citoyen, porté sur le patriotisme. Une fois n’est pas coutume, Docteur Love nous dit tout dans cette entrevue.

Bonjour Docteur Love, ça dit quoi?

On dit que ça roule noon ! Ça roule un genre un genre.

Ça fait from que tu présentes l’émission Comptoir d’Afrik sur Canal 2 et tu es d’ailleurs le PDG de Comptoir d’Afrik Distribution… Mais didon quand on gniè les titres là, on sent que tu as les do mal hein ?

Mais si ça vex quelqu’un, il go call le gniè noon !!! (Rires)

Mais il parait que tu as flop de caisses hein et parfois même le gniè te contrôle au carrefour Etoudi ; on djoss seulement en solo qu’il ne know pas ce qu’il fala.

Tu parles même de quel genre de caisses ?! Mes brouettes qui tombent en panne chaque jour, je pousse dans les carrefours là, la sueur coule sur moi comme si je portais les cailloux mon frère ! Est-ce qu’on appelle ça les caisses, ce sont les Eto’o qui ont les vraies caisses. Pour nous là ce sont seulement les moyens de dépannage !

Il faut bien sûr rappeler que tu es un jeune camerounais qui se bat, qui bouscule… Et aujourd’hui Comptoir d’Afrik, s’est véritablement installée comme l’une des émissions qui ravit la vedette tous les samedis autour de 15h sur les antennes de Canal 2 International. Mais dis-nous d’où est parti le concept ? Tu es go fala ça où ? Chez le marabout ? C’est le ngrimba ?

Mbra, c’est papa God qui a donné, qui a inspiré. Moi, je ne fais pas moi le genre de way là. Marabout, faire les ways un genre un genre, ce n’est pas Docteur Love.

Je suis un homme de foi, un homme qui croit et qui attend beaucoup de Dieu. Et donc quand papa God décide de donner. Quand il décide de donner l’inspiration, personne ne peut enlever. Ce sont les choses naturelles mbra !

Et maintenant si tu dis que c’est une émission qui avance, je dis seulement thank you papa God, parce que c’est lui qui donne la force… C’est lui qui permet que je gère la petite équipe que lui-même, il m’a envoyé.

C’est une bonne chose qu’on avance un pas après l’autre vers ce que tout le monde call l’émergence là. Il ne faut pas qu’on reste derrière. L’émergence c’est une affaire de tous les mbra ! Si un mbra dort encore qu’il se lève parce que si tu dors, ta vie va ronfler…

Tu as justement parlé de ton équipe ; il y’a beaucoup d’amour, de fraternité, de convivialité… Quand on parle d’amour une fois de plus, on sait que tu t’appelles Docteur Love ! Pourquoi ? Tu ya trop mo’ les nga ? Et en passant, tu as même combien de nga ? On sait que tu t’appelais Docteur Boregar, ensuite c’est devenu Docteur Love ! Hum, faut un peu nous fixer là-dessus, qu’est-ce qui se passe ?

Mbra, j’étais d’abord Docteur Love noon, après il fallait que je fuis les impôts, parce qu’on m’a fait un redressement par rapport à mon nom qui était déjà toute une marque. Donc maintenant mon passif est déjà essuyé et nettoyé. Mais Mbra, j’ai une seule nga.

Je la ya mo’ mal. Tout ce que je fais c’est par amour. C’est avec un peu de loving loving. J’aime mon prochain comme moi-même. C’est au nom de l’amour que je fais tout ce que j’ai à faire. C’est peut-être pour ça que Docteur Love me va aussi bien que ça !

Et même sur la radio Cheikh Anta Diop, j’ai lancé une émission qui s’appelle Ndolo Phone, tous les jours de 10h à 12h. Quand tu veux piéger ton gars ou ta go, tu viens Docteur Love te donne des astuces pour que tu sois fixer sur ton sort.

Evidemment, tu te sers de l’audiovisuelle pour donner de l’amour, transmettre de l’amour et des valeurs aux jeunes. D’ailleurs, tu as une campagne que tu mènes dans les écoles : « Mon école sans BH ». Qu’est-ce qui t’as inspiré cette campagne ? Est-ce la menace de la région septentrionale par cette secte ?

Ya moi bien hein, je suis un acteur de développement. Tous mes concepts visent à développer d’abord mon pays, ensuite mon continent. Il n’y a pas de développement sans amour.

Maintenant, il se trouve qu’il y’a un obstacle qui se pose par rapport à l’atteinte de ce développement. J’ai envoyé une équipe en studio pour chanter, « Je serai PDG » pour motiver la jeunesse à travailler et produire plus d’efforts.

Comme je veux que tous les jeunes là deviennent tous des PDG comme tous les grands PDG que nous connaissons, et je me rends compte qu’il y’a un obstacle qui se pose et qui peut les empêcher d’aller jusqu’au bout de cette force de pensée.

Alors, je me dis à un moment donné, il faut que je m’arrête aussi pour apporter ma contribution pour que ce fléau soit éradiqué et qu’ensemble nous repoussons cette adversité, ce danger qui es entrain vouloir freiner notre développement que nous prônons avec beaucoup de loving loving…

Tu nous parle de cette campagne et on note aussi que la Miss Cameroun de son côté mène pratiquement cette même campagne. Vas-tu la joindre à ton projet ?

Miss Cameroun est l’emblème du développement, d’amour et de paix. Donc, on ne peut pas monter un way comme ça, sans associer notre Miss qui est une voix qui porte, une valeur qui porte. Une voix que la jeunesse écoute.

Donc Miss Cameroun nous a rejoints dans cette opération, et bientôt dans les lycées, collèges et universités, nous serons avec la plus belle femme du Cameroun Jessica Ngoua Nseme pour qu’elle transmette aussi à sa façon, ce message de sensibilisation ; parce que désormais nous disons à ces jeunes que désormais ils sont en mode VCD : Vigilance-Collaboration-Dénonciation.

Et BH, c’est le nom de code parce qu’on ne veut plus prononcer le laid nom là que tout le monde connait. Et BH, ce n’est pas le Beignet Haricot ! Et comme on aime trop le Beignet Haricot, nous allons donc mâcher le BH, l’ennemi là comme on mâche le Beignet Haricot !!!

Et c’est ça le message que nous allons passer avec la Miss Cameroun dans les prochaines étapes qui vont accueillir la campagne. Nous avons déjà fait beaucoup d’établissements. Et nous ne comptons pas nous arrêter parce qu’on dit « l’ennemi ne dort jamais ». Nous aussi, nous devons rester éveillés mbra.

Dis-nous alors ton last mot par rapport à tout cela.

Mon last mot c’est que les jeunes se réveillent et que chaque jeune sache qu’il est l’acteur principal de sa vie. Il vaut mieux être acteur dans ta vie que d’être spectateur dans la vie des autres. Cesser de critiquer. La critique est bonne mais quand elle est constructive.

On ne critique pas pour critiquer ; parce qu’on veut freiner l’élan de qui que ce soit. Chacun a son étoile, un plan de vie produit par Dieu. Docteur Love ne sera jamais Samuel Eto’o Fils ; Samuel Eto’o Fils ne sera jamais Roger Milla ; Roger Milla ne sera jamais le Président de la République ! Chers jeunes, levons-nous et regardons devant, avançons.

Chaque jour, soyons sûr que nous allons marquer un pas. Encourageons ceux qui sont des modèles et inspirons-nous des actions d’éclat qu’ils font au quotidien pour nous mouler dans cet élan de développement. Les gars, cessez de jon’ n’importe comment.

La jon’ est mo’ mais ne jon’ez pas jusqu’à jon’ votre cerveau comme je vois souvent dans certains coins, ça m’irrite. Levons-nous, suivons le train de l’émergence. Allons-y ensemble et qui sait dans les prochaines années, nous lèverons les couleurs de l’émergence au Cameroun et c’est nous qui en serons fiers, peut-être avant 2035.

Le père de la république a voulu que ce soit en 2035, nous jeunes nous pouvons lui montrer que, pater, ça peut être avant parce que nous sommes prêt. On a compris ton message et on est entrain de foncer…