L’art est parfois pris au piège du fun extrême et de la sensualité démesurée. La musique fait parfois preuve de dégradation et d’obscénité. Des images et des scènes de clip portent atteinte et heurtent la sensibilité des uns et des autres. Tout est mis en oeuvre pour attirer l’attention et accrocher négativement le public. Des protagonistes mettent en avant des formes et des rondeurs, les atouts physiques de la gente féminine. Le sexe est abordé dans un sens à la fois propre et figuré.
C’est le fessier et les « boules » du « beau et faible être » qui sont sont exposés. Des habillements provocateurs sont visibles et les paroles des chansons relèvent d’un vocabulaire grossier, grotesque et pervers. Les détracteurs ont compris qu’il est possible de procéder ainsi afin de vendre et de se faire connaître davantage.
Qui a dit que c’était la formule la plus fiable ? Le récent vidéoclip qui se situe dans cette déviance c’est celui de la rappeuse Eessen sur le titre « bitch can’t fuck with me ». Le clip « Vitesse » d’Ambe n’est pas exclu ou encore les titres de Maahlox : « La bosse », « Tu es dedans », « Le plantain » ou encore « Tu montes tu descends ». La musique n’est pas synonyme de cette bassesse et ne saurait emprunter les raccourcis. Des mesures devraient être prises par rapport à ces images obscènes.
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