Embellir les mélodies par le charme de sa langue maternelle le Ngiemboon (Bamboutos), non sans une habileté textuelle sur tout type de registres, voici succinctement présenté le talent de cet artiste au pluralisme avéré.

NRY, surfant aisément sur du zouk, le hip hop, l’afro beat, le RnB et le folklore a pu se distinguer d’autres jeunes artistes de par cette polyvalence peu ordinaire dans un contexte où chacun fait ce qu’il veut ou plutôt « comme il peut » afin de s’attirer le maximum de regards.

Sérieux dans sa démarche et plutôt timide comme personnage, il faut alors enclencher le microphone pour vous rendre compte qu’une fois lancées les premières notes de NRY, vous êtes comme téléportés.

Après plusieurs années passées à se « chercher » dans les groupes notamment « Paroxisme », « Samerzik » et « Cyndicat », NRY nous offre le fruit de tant d’expériences assimilées, le maxi single : « CHAP CHAP », chanson dans laquelle il loue le Seigneur d’avoir placé sur son chemin celle-là qui aujourd’hui est sa moitié.

Ce projet de quatre titres est savamment orchestré et on y décèle un réel travail de recherche musicale sous toutes ses déclinaisons. La conférence de presse donnée hier mercredi 18 novembre au Street Corner à Nlongkak-Yaoundé nous aura permis de nous délecter du potentiel vocal de ce jeune dont l’avenir est tout tracé.

Son manager pour la circonstance –l’artiste est pour le moment ne bénéficie d’aucun soutien extérieur- Robinson Piffo à travers son jeune label RP Entertainment, n’avait alors de cesse de le couvrir d’éloges ; on frisait presque l’exagération.