Culture of Monday, 27 July 2015

Source: Première-Heure

Nathalie Koah s’offre une «honorabilité»

Nathalie Koah Nathalie Koah

Révélée à l’opinion pour des affaires itératives de moeurs, l’hôtesse de la Camair-Co a entrepris de toiletter son image, avec la distinction que vient de lui décerner l’Ambassadeur de Turquie au Cameroun.

Reprise aussitôt dans les réseaux sociaux, ladite distinction qui lui a été servie en sa qualité de partenaire socioéconomique de ce pays le week-end dernier. Le plénipotentiaire turc à Yaoundé, se sera alors fondé sur sa présence continue en Turquie où elle y est active dans le secteur du textile et de l’habillement.

Suffisant pour susciter la curiosité de bon nombre de Camerounais qui s’étonnent sur les critères choisis pour ce faire, tant il est vrai que le plénipotentiaire turc ne saurait ignorer le passé plutôt sulfureux de l’heureuse élue. Qu’importe aura-t-il certainement dit, quitte à offrir dans la foulée quelque tremplin à cette dernière, pour continuer à tourner autour de Samuel Eto’o à qui elle serait décidée à nuire.

Ce d’autant plus qu’il est constant que la coïncidence toute aussi curieuse que ladite distinction arrive juste après la signature du Pichichi dans un club turc. Bien évidemment, on pourrait le concéder au plénipotentiaire turc qui ne peut présager du dessein que voudra très certainement attacher Nathalie Koah à sa nouvelle «honorabilité», ce d’autant plus qu’en la matière elle ne saurait se prévaloir d’un volume d’affaires plus important que bon nombre d’opérateurs nationaux ayant fait de la Turquie, leur principal pourvoyeur. Sauf à croire que ce pays, entendant développer au mieux ses relations commerciales avec le nôtre, s’en tienne ainsi à promouvoir la médiocrité, au sens noble du terme.

Prédatrice

Connaissant fort à propos la forte cupidité de cette dernière, nul doute qu’elle saura valoriser ce titre honorifique non plus en offrant ses faveurs à une pléiade de personnalités, mais en jouant certainement les entregents pour placer «quelques purs produits made in Cameroun». Et c’est à ce niveau que le bât blesse, tant il est de notoriété qu’on a beau chasser le naturel, il finit toujours par revenir au galop, surtout quand on se sait détenteur de quelque privilège. Ce qui est notamment le cas désormais pour Nathalie Koah, même si par ailleurs son statut d’hôtesse de l’air n’en est pas moins un atout supplémentaire.

C’est le cas effectivement de le penser si l’on s’en tient au ramdam médiatique qui a aussitôt entouré ladite distinction. Certes elle eut recours aux réseaux sociaux, mais ce choix est loin d’avoir été anodin, tant il est vrai qu’elle savait atteindre un plus grand auditoire. Toutes choses qui devront à la fois l’aider à toiletter une image quelque peu écornée par ses affaires de moeurs, mais aussi et surtout lui assurer une meilleure couverture pour développer au mieux une filière turque.

Sinon, quel intérêt auraitelle à se positionner désormais comme une «femme d’affaires» ayant pignon sur rue en Turquie, même si le secteur des textiles et de l’habillement y est développé ? Et Sauf à croire qu’elle voudrait plutôt préparer sa sortie imminente de son statut officiel, celui d’hôtesse de l’air, pour se nicher dans le vêtement moins visible certes, mais mieux à même de détourner au mieux l’attention sur elle.

Si cela était, alors on peut supposer qu’elle sait ne plus briller de mille feux et pourrait bientôt être disqualifiée pour continuer à assumer les fonctions d’hôtesses de l’air, non plus pour ses seuls attributs physiques mais davantage pour la forte dégradation de ses valeurs morales. Dès lors, sa distinction pourrait être assimilée comme une compensation des «bons et loyaux services» qu’elle aurait rendus aux dignitaires de ce pays en séjour chez nous. Et comme l’Ambassadeur de ce pays pourrait être considéré pour le cas d’espèce comme l’intermédiaire attitré, on comprend qu’il ait ainsi tenu à matérialiser la reconnaissance de son pays à Nathalie Koah.

Bien évidemment, nous sommes là en pleines supputations que nous imposent inéluctablement le flou entourant cette distinction. Et même si en matière diplomatique nous n’avons rien à apprendre au plénipotentiaire turc, il ne fait néanmoins l’ombre d’aucun doute qu’il a quelque part, « partie liée » avec Nathalie Koah, quitte à lui d’en révéler la portée réelle. Car, au-delà de la cupidité caractérielle de cette dernière, sa quête de reconnaissance et de puissance lui fait ne reculer devant aucun obstacle si obstacle il y a.

Serait-ce le même mode opératoire qui lui permit d’accrocher l’ambassadeur de Turquie au Cameroun ? Personne en saurait rien dire à propos, si ce ne sont ce dernier et Nathalie Koah. Du coup, il devient plus aisé de penser qu’en rebondissant à travers la Turquie, cette dernière aura réussi un coup-double : confondre certains de ses détracteurs et disposer d’un sauf-conduit probant contre son irréductible adversaire : Samuel Eto’o.