Culture of Friday, 13 May 2022

Source: www.camerounweb.com

Nguemgaing Rosine, la 'vendeuse de piment' dévoile ses tarifs

Je n’ai jamais vendu mon corps pour m’en sortir Je n’ai jamais vendu mon corps pour m’en sortir


• Nguemgaing Rosine est une actrice et danseuse

• Elle est traitée de « vendeuse de piment » après une déclaration

• Explication de Rosine

Nguemgaing Rosine est une Camerounaise qui a failli se prostituer, comme elle l’a confié en fin d’année 2021 : « Ma force c'est ma famille. J’ai traversé des situations vraiment difficiles. Je suis arrivée à un niveau où j'ai failli me retrouver dehors pour m’en sortir. C'est la situation de ma mère qui retirait ses 50 000 francs pour que j’aille fréquenter, qui m’a permis d'avoir la force. Je me suis convaincue que je devais lui prouver qu'elle n'a pas dépense cet argent inutilement. Elle aurait donc pu faire de sales choses mais elle s'est retenue et a travaillé fort pour pouvoir s'en sortir ».

Plus récemment, l’actrice comédienne et danseuse professionnelle Nguemgaing Rosine s’est exprimée sur Sun Plus TV. A la suite de son intervention, les internautes ont mal interprété son message. Elle a été vue dans l’obligation de faire une mise au point.

Je n’ai jamais vendu mon corps pour m’en sortir. Je vois les gens s’affoler depuis hier par rapport à mon passage sur Sun Plus TV, concernant mon parcours. J’ai vu des personnes mal interpréter mes propos lorsque j’ai dit avoir fait des petits boulots pour avoir de quoi manger.

Je vois des gens dire pourquoi tu mens, dis-nous que tes petits boulots là veulent dire « vendre le piment ». C’est vraiment déplorable de penser qu’il faut vendre le « piment » pour s’en sortir je le dis haut et fort, je n’ai jamais vendu mon corps pour m’en sortir.

Par « petits boulots », je fais allusion à la danse que je faisais dans les clips de certains artistes camerounais. Je faisais aussi de la coiffure durant mes temps libres et les week-ends, je partais aider une voisine qui avait un salon de coiffure près de là où je vivais à Deido et à la fin de la journée, elle me donnait une somme comprise entre 3 000 et 5 000 sans compter certaines clientes qui m’appelaient à domicile pour les coiffer et cela allait de 5 000 à 7 000 francs et c’était pareil quand je vivais également à Makepe.

Sans compter les stages de vacances que je faisais dans les Maries qui consistaient à nettoyer et à mettre la propreté dans les différents arrondissements de la ville de Douala et à la fin je touchais une somme de 50 000 francs. Je ne dénigre pas ceux qui font du commerce pour s’en sortir. Chacun connaît comment gérer sa vie et la mienne a toujours et demeure celle de m’en sortir dans cette dite vie sans toutefois salir ma « dignité ».

Comme je l’ai ci bien dit plus haut, ça été difficile à un point où j’ai failli me retrouver dehors mais j’avais mon objectif à atteindre et je devais respecter mes principes. A un niveau on m’a même traité de « lesbienne » parce que on ne me voyait jamais avec les hommes et je refusais même les avances que ceux-ci me faisaient, même les sorties je ne faisais pas car j’avais un objectif à atteindre et pour moi tout çà devait me ralentir. Ça fait mal de voir une personne qui ne vous connaît pas dire des trucs qui n’ont pas lieux d’être sur votre vie arrêtez à un moment donné.