Ebenezer Kepombia Mitoumba s’est prononcé sur l’accoutrement qu’on connaît d’habitude aux juges et aux avocats. Ce n’est pas vraiment à son goût et le producteur n’est pas passé par quatre (04) chemins pour le dire très clairement. Cela lui a valu tout de même quelques reproches.
Pour reprendre exactement ses propos, la célébrité Ebenezer Kepombia a écrit sur les réseaux sociaux : « Sincèrement en 2023 je suis très gêné de voir nos grands juges, nos avocats arborer des perruques ou chapeaux pareils. Jusqu’à quel point nous Africains allons-nous renier ? Oui à la modernisation mais oui aussi à la conscience africaine ».
Un internaute lui répond cash : « Le père, et les femmes qui portent les perruques dans nos films et séries camerounaises ? La femme africaine a-t-elle des cheveux longs et lisses, parfois blonds ? ».
À Ebenezer Kepombia de rétorquer : « Tu as parfaitement raison, les perruques et greffes ne sont pas des cheveux africains mais au moins elles sont pour la plupart de couleur noire ».
Le blogueur Ambianceur est intervenu sur le sujet : « Le producteur Ebenezer Kepombia se fait recadrer après avoir exprimé sa gêne sur les perruques que portent nos juges et nos avocats.
Il trouve très dépassé pour le personnel judiciaire camerounais et voir africain de toujours être en 2023 en train de porter des perruques renvoyant visiblement aux cheveux des Européens au point de s'interroger jusqu'à quel point nous Africains allons-nous renier ? Pour lui il est temps pour les Africains de prendre conscience même si nous sommes dans un contexte de modernisation.
Mais ce qu'il a oublié c'est qu'il est également dans un secteur où il peut très bien promouvoir la beauté et l'originalité africaine. C'est d'ailleurs ce que lui a souligné cet internaute qui trouve absurde de laisser les femmes africaines continuer à tourner les films africains avec les perruques de quelques couleurs que ce soit au lieu de valoriser "l'identité de l'Africain" à travers les cheveux à l'afro, des coiffures à fil ou même des nattes pour ne citer que ces quelques coiffures propres aux Africains.
Le fait pour Ebenezer Kepombia Mitoumba d'essayer de se justifier en s'appuyant sur la couleur de la perruque comme vous pouvez le lire sur l'image, donne l'impression que c'est la couleur des perruques ou chapeaux qu'arborent nos juges et nos avocats qui le gêne et pourtant normalement ça devrait être cet objet conçu sur un ton propre à l'Occident surtout qu'il y a des Européens qui ont les cheveux noirs.
Donc le débat n'est pas au niveau de la couleur mais de voir dans quelle mesure valoriser des styles propres aux Africains un peu comme il le fait si bien avec les styles vestimentaires de ses acteurs. En tout cas, chacun doit être en mesure de pouvoir valoriser l'identité africaine à son niveau ».