‘’On est ensemble Suisse’’, festival de danse urbaine a clôturé ses activités. Ce festival qui avait débuté le 21 décembre dernier a respecté son cahier de charge. En effet, les danseurs Suisse et Camerounais ont bel et bien échangés et créer une osmose entre ces deux cultures, via des ateliers faisant intervenir des rythmes locaux en fusion avec ceux de l’occident, ce fut émouvant. Des concours de danses organisés ont présenté leurs lauréats en cinq disciplines:

Electro, 1er Looniteck 2ème electro Patrick; Break, 1er Seb 2ème Papayer; Hip Hop, 1er Camino Dos 2ème Franck; Krump, 1er Jstorm 2ème Tiger storm; Pipping, 1er Ervan 2ème Popping Sim’s.

Tout s’est déroulé sans combines, sans frustrations, soutient Ariane Mawaffo du comité d’organisation: « On a réussi à avoir de bon lauréats, la compétition n’était pas du tout facile, le niveau était très relevé. Le public de yafe a répondu massivement présent et a participé à ces différents choix. Le jury était composé d’Ivan Larson, de Myriam, Syrulus et de Storm…»,

Looniteck, vainqueur en Electro revient sur les moments émouvants de ces échanges : «Évidement d’abord on gagne quelque chose après un festival. Le festival c’est d’abord une rencontre de plusieurs personnes, plusieurs esprits et beaucoup d’autres choses. J’ai gagné quelque chose parce que, le but était le partage et l’échange, on a partagé. C’est un cortège de danseur Suisse qui aime la danse qui est venu rencontrer des danseurs camerounais. Ces partages m’ont apporté beaucoup d’informations, beaucoup de nouvelles et une nouvelle perception de la danse ».

Le 26 décembre, la prison de Kodengui a abrité une branche de cet évènement, Ivan Larson, l’un des promoteurs revient sur ces moments émouvants: « On leurs a apportés un petit changement dans leurs tristes monotonies, on leurs a fait passés des moments hors des murs de la prison. Bien sûr nous n’avons pas voulu faire des photos ou des vidéos pour profiter de leurs situations pour nous grandir, leurs situations est déjà assez difficile comme ça». Les joies et émotions étaient au rendez-vous en plus de l’optimisme qui se dessine à l’horizon».

 

« Ce qui a changé après le festival, c’est mon approche déjà de la danse, l’approche professionnelle de la danse et une nouvelle manière de voir la danse, c’est le premier changement. Après ce sera beaucoup plus pratique, dans la gestion de la carrière».  Jule Lionel Boris alias looniteck, danseur Electro

Claude Armel pop, danseur chorégraphe depuis  10ans félicite l’initiative: «C’est un festival qui m’a apporté sur le plan psychologique et sur le plan professionnel ; il a permis aux danseurs d’échanger et a créer une bonne ambiance ce qui a permis au mouvement de grandir. Nous avons beaucoup gagné, tout d’abord en ce qui concerne les bases et sur les techniques de danse aussi. J’ai pu apporter mon expertise en ce qui concerne la coordination et l’organisation».

« Globalement, on a réussi parce qu’on a eu plus que ce qu’on espérait. Pour l’instant notre destination reste le Cameroun, vu la portée que cet évènement a eu. La confrontation était bon enfants, personne ne s’est senti supérieur aux autres, tout le monde est venu échanger et apprendre. De retour en Suisse, nous allons organiser un spectacle qui nous permettra de montrer ce que nous avons appris ici». Ivan Larson, Professeur de danse

La destination du prochain festival de Décembre 2016 est désormais connue; Yaoundé. Pour toute information et enregistrement, une seule adresse : facebook/ on est ensemble suisse.