Culture of Sunday, 23 August 2015

Source: cameroon-info.net

Paul Biya doit me donner les directives pour chanter contre Boko Haram - Petit Pays

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Dans un entretien accordé au quotidien Le Messager de ce vendredi 21 août 2015, Petit Pays n’est pas seulement revenu sur son actualité musicale. L’artiste s’est aussi exprimé sur la situation sécuritaire au Cameroun marquée par la menace Boko Haram qui décime les populations et crée la psychose dans le pays.

Répondant à une question du reporter du journal sur une initiative de Petit Pays dans le but de sensibiliser contre cette nébuleuse, l’artiste s’est dit favorable à une telle initiative. Cependant «j’attends que le chef de l’Etat m’invite, qu’il fasse appel à moi et qu’il me donne des directives à suivre. Je ne veux pas faire comme tout le monde le fait de gauche à droite. En tant que leader, j’attends que notre chef m’invite, qu’on me donne ma place et je le ferai », précise le musicien.

Sur la pochette de son dernier album intitulé « Classe supérieure », l’auteur à succès tient entre ses mains un coran. Un choix qu’il refuse d’expliquer. « Pour l’instant, je laisse à tout un chacun de le définir à sa manière. Le moment viendra et je leur dirai », confie Petit Pays.

Au sujet d’une éventuelle entrée au gouvernement, le musicien indique ne pas être intéressé par un poste de ministre. « Je vais refuser parce que ça ne me ressemble pas. Je ne vois pas dans la peau d’un ministre qui respecte scrupuleusement la feuille de route que le chef de l’Etat lui a confié. Du coup, il va se fâcher. Vous avez déjà vu un ministre en jupe et talons ? Ou un ministre qui donne des concerts partout dans le monde ? Bref mes fans sont habitués à me voir dans mes tenues. Je préfère rester ainsi », soutient Petit Pays.

Il révèle ne pas être en quête des postes politiques ou des positionnements. « J’ai besoin d’un grand studio avec de puissantes machines, des logiciels de montage et de fabrication de Compact disk fiables qui sera le numéro un au Cameroun. Au Sénégal monsieur Youssou Ndour a reçu se soutien qui lui permet d’avoir cette structure », avoue Adolphe Claude Alexandre Moundi, alias Petit Pays.