C’était à l’occasion de la sixième édition qui a eu lieu au Centre culturel camerounais lundi dernier à Yaoundé.
La sixième édition de l’élection Miss unité nationale s’est tenue lundi dernier au Centre culturel camerounais « New-look » à Yaoundé. Sur les 10 candidates en lice venues des 10 régions, une seule remporte la couronne : Paule Francisque Atok.
La gagnante âgée de 22 ans, traductrice, a séduit le jury présidé par Blanche Bilongo non seulement par sa beauté, mais aussi par sa prestance et son éloquence comme pour dire, c’est terminé l’époque du : « Soi belle et tais-toi ».
Dans ce concours de beauté organisé pour célébrer l’Unité nationale, la Miss a eu pour première dauphine, Lydie Fouda. Fabiola Batchayo repart comme deuxième dauphine.
A cette cérémonie présidée par Alain Martial Eloumnden, directeur du développement et de la promotion des arts, représentant le ministre des Arts et de la Culture, il a été question de montrer les richesses dont regorge notre pays en matière de charme.
Ainsi, du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, Paule Francisque Atok dont le projet social repose sur les discriminations religieuses appelle à l’union des jeunes afin de mettre l’Unité nationale en valeur : « Le projet que je vais défendre tout au long de mon mandat, est celui de l’union des jeunes Camerounais pour la lutte contre les discriminations religieuses.
Nous sommes conscients que ce sont celles-ci qui nous poussent aux conflits en Afrique à l’exemple des exactions de la nébuleuse Boko Haram et autres. J’appelle toute la jeunesse camerounaise à l’union fraternelle contre cette secte. »
Pour Nestor Owono Owono, promoteur de ce concept, malgré des débuts difficiles, le pari de la sixième édition est remporté. « Au fur et à mesure que le temps passe, nous essayons de nous améliorer.
C’est une sorte de participation à notre niveau à l’Unité nationale en élisant une femme ambassadrice, symbole de cette unité que nous célébrons tous les 20 mai », explique-t-il. Il a par ailleurs émis le souhait de voir plus de soutien à travers les administrations.
Un appel qui ne tombera pas dans les oreilles de sourd pour que la promotion de l’Unité nationale par la beauté s’étende de génération en génération.