Le comité d’éthique, de discipline et d’arbitrage a récemment tenu une session à Yaoundé, consacrée à l’étude des cas des artistes Longue Longue, Petit-Pays et Jean-Pierre Essome.

La Société nationale camerounaise de l’art musical (Sonacam) va en guerre contre des artistes qui ont affiché un .comportement répréhensible ces derniers temps. La semaine dernière, son comité d’éthique, de discipline et d’arbitrage s’est réuni à Yaoundé sous la direction de sa présidente Dinaly Marthe Ngo Mouaha épousé Dikongo.

Les membres ont passé au crible les actés d’indiscipline commis par des artistes bien connus et à la réputation établie. L’objectif, d’après Dinaly Marthe Ngo Mouaha épouse Dikongo, était de objectif est de sensibiliser et de ramener les artistes à l’ordre. «Nous avons deux cas très difficiles. Le cas Longue Longue contre Petit-Pays. Les insultes sont juste insoutenables à écouter. Nous avons aussi le cas de Jean-Pierre Essome qui est suffisamment grave. Les sessions qui vont arriver vont être des sessions difficiles.

Parce que ça reste quand même de grandes figures de la musique camerounaise.’Ce n’est pas quand même ce genre d’attitude que ce genre d’artistes doit avoir. Ce doit être des modèles pour nos jeunes artistes et pour la musique camerounaise en général. Ça va être forcément des sanctions extrêmement lourdes », a-t-elle expliqué sur les antennes de la Crtv-télé le 11 novembre dernier.

Le Comité d’éthique, de discipline et d’arbitrage de la Sonacam est déterminé dans un combat contre les chansons obscènes et les comportements indécents qu’affichent certains artistes sur la toile. L’objectif étant d’assainir un secteur qui s’enfonce un peu plus dans les abîmes de l’indécence morale. «Les sanctions peuvent aller jusqu’à l’éradication complète de l’artiste de la Sonacam. C’est-à-dire que vous perdez tous vos droits. Ça va de 50 000 à 1 million de Fcfa d’amende. On se réserve également le droit de vous poursuivre en justice», assurait Dinaly, en juillet dernier.

En rappel, pour ses premières plus importantes sanctions depuis sa mise en place au travers des élections qui ont eu lieu au sein de la Sonacam en 2020, le comité d’éthique de la Sonacam présidé par l’artiste Dinaly avait choisi Djènè Djento et Ledoux Marcellin, deux artistes bien connus pour leurs sorties particulières dans les réseaux sociaux. Djène Djento a été sanctionné pour injures contre un autre artiste (on l’a vu par exemple au tribunal à Douala contre Din Din Ferdinand alias Papillon mot’a Nguigna).

Djène Djento a vu ses droits d’auteurs et son titre de président du comité ad hoc de la lutte contre la piraterie dans la région du Littoral être suspendus pour un an. Il était accusé d’injures graves et dénigrement contre la nommée Brigitte Fomendji.

Il a en outre refusé de répondre à trois convocations du comité d’éthique. Quant à Ledoux Marcellin, il a écopé de trois ans d’une rétrogradation de son statut au sein de cet OGC pour injures et diffamations par voies de presse contre le Pea, Ateh Bazore. Il quitte le rang de stagiaire à celui du simple adhérent.