50 secondes
Double guitare électro acoustique jouée dans un style zuglu, jeu de bass fondu.
Une voix aigue RnB, disant « Na Salatiel do the beat again », suivie d’une voix grave cassée « Mr Léo in the flow ».
Puis une entrée de 04 mesures portées par la voix aigue, accompagnée par d'une batterie cadencée dans un rythme bendskin.
Puis, voilà que la voix aigue continue avec une vibe répétitive disant « supporter, supporter… en amour il faut supporter » sur l’ensemble des instrus avec l’entrée des percussions, du synthé et de la rythmique.
Les 50 premières secondes du morceau ont dessiné sa couleur « Rn’b Afro cadencé ».
C’est une collaboration que nombreux attendaient depuis un bon moment. Locko a invité Mr Léo pour le premier single extrait de son 1er album avenir.
A la production de cette œuvre Salatiel.
Le thème
« Supporter » est une expression romantique par les artistes qui dévoilent l’état de leurs cœurs à leurs promises. C’est un son d’amour dans une forme moderne.
Les textes sont un brassage de Pigdin et d’anglais et de français par lesquels chacun d’eux s’extériorise. Le refrain traduit ici un système de croyance et de définition de l’amour perçu par Locko dans une supra dimension karmique et cosmique (celui de l’amour vrai, éternel, celui qui va au dela d’une vie et qui continue dans la vie d’après). Le lyric le dit :
« Je t’aimerai de toutes mes forces bébé, même dans la vie d’après, jusqu’à la mort, i will never love you any less, y’aura des hauts et des bas qui vont nous secouer, mais lorsqu’on dit qu’on s’aime il faut supporter »
La composition
La structure du morceau est celle d’un hit, la répétition du pré-refrain et du refrain ici ont la primeur. Tandis que les couplets contiennent chacun 08 mesures de vibes. Tout cela pour un temps de 03 min 35.
L’arrangement quant à lui est une réussite, car vocalement les performances sont sensationnelles.
Les chants sont softs et bien harmonisés. De plus, une certaine émotion est dégagée à l’écoute et à chaque transposition.
Chez Locko, le côté presque pleureur et émotif dans les montées est très aguicheur, notamment ses voix en back et les harmonies.
Celle qui m’a le plus emporté est celle de la fin qui dit « Même dans la galère, il faut supporter, même dans le nguémé, il faut supporter », belle tonalité.
Quant à Mr Léo, la finesse, la maturité et la soul avec laquelle il chante dégagent une double sensation autant mélancolique qu’euphorique. Son entrée dans musique est très réussie et emporte dès la première seconde.
Petite remarque comparative
Dans les couplets, Locko est très technique et a misé sur les voix, par contre Mr Léo a su s’accaparer du sujet dans son couplet qui est plus synthétique pertinent et mieux écrit. Les deux se complètent bien et apportent une touche singulière en tout cas.