Culture of Wednesday, 23 August 2023

Source: www.camerounweb.com

Pourquoi le film Barbie au Cameroun : à vous la parole monsieur le ministre

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C’est un film qui fait actuellement couler beaucoup d’encre et de salive. Presque tout le monde en parle partout. Barbie ici, Barbie là. La production cinématographique déchaîne les passions.

Pour résumer la chose, « Barbie, qui vit à Barbie Land, est expulsée du pays pour être loin d'être une poupée à l'apparence parfaite ; n'ayant nulle part où aller, elle part pour le monde humain et cherche le vrai bonheur ».

Au Cameroun, les autorités ne sont pas très fans de ça, comme dans plusieurs autres pays où la diffusion du film est interdite.

Peupah Zouzoua a néanmoins fait un constat : « Le film Barbie interdit de diffusion au Cameroun pourtant diffusé depuis le 21 juillet au mboa.

Depuis hier, une note officielle dans laquelle le ministère des Arts et de la Culture aurait demandé l'interdiction d'entrée de ce film dans nos salles de cinéma camerounaises, circule.

Motif ? Perversion des jeunes enfants. Or ledit film a été diffusé dans nos salles depuis sa sortie en juillet, donc depuis un mois déjà.

Toutefois de nombreux médias étrangers déconseillent ce film aux jeunes enfants, certains pays occidentaux l'ont également pensé à l'instar de la France où le film a été déconseillé aux moins de treize (13) ans.

Alors étant donné que nous n'avons pas réellement de salles de cinéma qui nous appartiennent, que nos salles de cinéma acceptent des enfants de trois (03) ans regarder des films d'horreur, à qui la faute ?

À Barbie ou à nos salles de cinéma ? Quelle est l'autorité compétente pour vérifier l'application réelle du respect des âges réglementaires pour chaque film ? En tout cas, l'interdiction c'est l'interdiction, on s'interroge seulement Sousou. Teguè interdit, l'envol sera waouh ».

Cette sorte de trope méta communicationnelle de Peupah Zouzoua a toutes les apparences d’une sortie musclée destinée au ministre de la Culture et des Arts Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt à qui la régulation de ce secteur incombe de A à Z, qu’on ne se trompe pas.

Mais dans l’éventualité où nous aurions tort ou tout faux sur toute la ligne, à vous la parole monsieur le ministre !