Après sa libération provisoire pour recevoir des soins sur son bras, l’artiste camerounais de la musique urbaine a rejoint sa cellule ce 31 octobre à Douala.
Après la cérémonie des Canal 2’Or dont il a été l’un des lauréats, le jeune artiste camerounais de la musique urbaine, Thierry Mengoumou Ayia alias Tenor, est retourné à la prison centrale de New-Bell dimanche dernier. Selon les informations relayées par Actu Cameroun, c’est vers 04 heures du matin que ce dernier a à nouveau foulé les portes de ce pénitencier situé dans le deuxième arrondissement de la capitale économique, Douala. Tenor aurait bénéficié d’une autorisation spéciale du juge lui permettant de participer à la 13 édition de la cérémonie des Canal 2’Or, où il a été sacré meilleur artiste masculin de la musique urbaine le samedi 30 octobre 2021 à Douala.
Il convient de noter que sa prestation lors de cette cérémonie a été critiqué par plusieurs camerounais, notamment certains leaders d’opinion. « L’analphabète Ténor jubile et annonce que sa mère a pris du poids. C’est indécent ! Pendant ce temps une petite fille est morte. Parti prématurément, parti définitivement. Ténor et les siens jubilent et annoncent des tournées de réjouissances.
Méfiez-vous quand même la pierre de Dieu écrase lentement ! », a écrit Chantal Roger Tuile le directeur de publication de la Tribune de l’Est.
« On peut être au-dessus de la loi mais rester sobre ! On peut être tout puissant sans moquer le pauvre ! Cette parade n’est pas qu’une insulte à la mémoire de cette enfant, une offense à sa famille qui porte encore le deuil et apprend difficilement à vivre avec cette douleur inextinguible, c’est une indexation de notre justice, qui dans le cas d’espèce est coupable, ou tout au moins complice ! Dans les deux cas de figure, c’est extrêmement grave ! », a pour sa part commenté Richard Makon.
Rappelons que dans lé fond-, c’est le mercredi 27 octobre 2021, que Tenor est retourné à la prison de New-Bell. Il avait au préalable bénéficié d’une décision du juge pour aller se faire soigner pour « un bras », après son accident qui a entrainé la mort d’une jeune étudiante, Erica Nfiya Mouliom, cause de son emprisonnement.