• L’artiste musicienne militait pour la gestion du problème des enseignants

• Elle a particulièrement parlé du cas de l’enseignant décédé

• Elle a véritablement été affectée par cette fin tragique

Kareyce Fotso est l’une des rares personnes publiques à prendre à cœur et à militer pour l’évolution des conditions de vie au Cameroun. Du problème de coupures d’électricité à la situation des enseignants en passant l’entreprenariat, elle se bat tant bien que mal à aider à sa façon. Elle avait plusieurs fois fait des publications au sujet du non-paiement du salaire des enseignants et avait d’ailleurs spécialement évoqué la situation de monsieur Hamidou mais malheureusement, sa voix n’a pas été assez forte. A l’annonce de la mort de ce dernier, elle a fait une publication pour donner son point de vue.

« Hamidou, ses souffrances ont été abrégées, l’euthanasie d’un autre genre après 10 ans de souffrance. Depuis vous me mentionnez sous la photo du corps de notre frère Hamidou enseignant d’éducation physique. J’ai appelé au secours de son vivant pour qu’il soit sauvé. Laissons notre frère, ses souffrances ont été abrégé. Sauvons ceux qui ont encore la chance de survivre pour que la mort de Hamidou ait au moins servie de leçon.
S’il vous plaît ne me mentionnez plus. Ne me dites pas qu’on peut aimer un corps plus qu’un souffle. On accorde donc plus d’importance au mort qu’au vivant ? Ce sera pareil quand je vais mourir même ceux qui étaient incapables de partager une de mes musiques vont inonder leurs pages et profils avec mes photos, n’essayez même pas. Aimons-nous vivants », a-t-elle déclaré.

Cette fin tragique a également interpelé plusieurs autres personnes publiques à l’instar de l’influenceuse Nathalie Koah, la député Nourane Foster qui ont fait des publications pour évoquer leur tristesse.