Le Cameroun a livré son premier match au Mondial Qatar 2022. Les Lions indomptables l’ont perdu contre l’équipe nationale de la Suisse.

Ironie du sort, c’est Breel Embolo, l’attaquant suisse d’origine camerounaise qui a été le bourreau de la formation dirigée par le sélectionneur manager Rigobert Song Bahanag.

Le regret est encore grand quand on s’aperçoit qu’au lieu de marquer contre le Cameroun, Breel Embolo pouvait être l’attaquant vedette de l’équipe de Song si et seulement si on lui avait permis de porter les couleurs verte, rouge et jaune.

Né à Yaoundé le 14 février 1997, Breel Embolo est le fils de Germaine Embolo et de Moise Kengni. A l’âge de cinq (05) ans, ses parents divorcent et sa mère quitte le Cameroun pour la France en compagnie de ses deux (02) fils.

De la France, elle fera la rencontre d’un blanc, son actuel mari de nationalité suisse qui fera de ses enfants des Suisses, ce qui facilitera l’intégration à l’équipe nationale suisse.

Selon les révélations de la maman de Breel, on a refusé à son fils la possibilité de faire honneur au Cameroun : « Laissez mon fils tranquille. La Suisse a formé mon fils [...] Formez vos joueurs, votre pays est tel que pour jouer, il faut passer par ci, par-là [...] Mon fils est Suisse, laissez mon fils tranquille. Ayop Ayop Ayop ».

Dans les tribunes, les influenceurs et influenceuses ont donné de la voix. Chacun dans son style, a contribué à mettre de l’ambiance pour supporter les Lions indomptables à gagner contre les Suisses.



Les choses ne se sont pas passées comme prévu. Néanmoins, Diana Bouli a mis en ligne une vidéo qui retrace la matinée d’elle-même et des autres Camerounais (Vanister, Tenor, etc.) qui se sont rendus au terrain.