Culture of Wednesday, 5 October 2022

Source: www.camerounweb.com

Réaction de Blanche Bally après son arrestation brutale par des policiers (vidéo)

Arrestation de Blanche Bally play videoArrestation de Blanche Bally

La star de la chanson camerounaise a été arrêtée dans la soirée du mardi octobre à son domicile par des policiers.

Forcée à les suivre, l'artiste qui était avec son fils ne comprenant pas pourquoi elle est interpellée sans avoir reçu une quelconque convocation. Immédiatement, elle allume sa camera et diffuse la scène de son arrestation en direct sur sa page Facebook.

Dans la vidéo de son arrestation que la rédaction de CamerounWeb publie pour vous, l'on peut entendre Blanche dire: "lachez-moi, je ne veux pas vous suivre. Je n'au rien fait, je ne vous connait pas et comment vous voulez m'arrêter sans mandat et sans que je ne sache ce que j'ai fait?"


Aux dernière nouvelles, Blanche Bailly a été libérée. De retour chez elle, elle publie un message à l'attention de ses fans.

"J'ai toujours entendu parler de brutalités policières. Malheureusement aujourd'hui, j'en suis témoin. Merci à tous pour l'inquiétude, les appels, les SMS, et pour le partage de ma vidéo afin de sensibiliser le monde. Je prie d’avoir la force d'expliquer la vraie histoire et comment mon FILS et moi avons été traités aujourd'hui. Je ne resterai pas silencieux. Je ne souhaiterais pas ce qui m'est arrivé aujourd'hui à mon pire ennemi", écrit-elle sur sa page Facebook.

La brutalité de la scène a fait réagir plusieurs camerounais sur les réseaux sociaux.

Le Directeur général adjoint de Vision4 s'est offusqué de la brutalité de l'interpellation de l'artiste.

"Je ne sais pas ce qui se passe Avec Blanche Bailly, mais la vidéo que je viens de regarder est INACCEPTABLE !!! On peut pas débarquer dans le domicile de quelqu’un sans mandant d’arrêt pour l’embarquer en lui disant qu’il va s’expliquer au poste. Non! Nous sommes quand même dans un pays de droit et l’interpellation d’un citoyen obéit à une procédure. La lumière doit être faite sur cette affaire. A entendre son enfant pleurer… Ca fait mal! Espérons juste que ce ne soit pas un buzz", écrit Bruno Bidjang.